Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-frondatrice de Digisanté
24 février 2015
Comme les patients, les médecins recherchent de l’information médicale sur internet. En effet, d’après le premier baromètre Web et santé réalisé en avril 2013[1], la quasi-totalité des médecins généralistes (96 %) ont régulièrement recours à Google pour trouver des informations médicales. Tout comme le moteur de recherche, l’usage du smartphone, de la tablette, des applications médicales… a été adopté par les professionnels de santé comme une aide dans leur consultation. Autant d’outils numériques qui permettent de renforcer la relation patients/professionnels de santé.
Les médecins qui utilisent les moteurs de recherche se renseignent surtout sur les informations officielles d’ordre scientifique, sur des produits ou des interactions médicamenteuses. En plus de leur ordinateur, ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les autres outils numériques mobiles pour un usage professionnel pendant et en dehors de leur consultation. 93% des médecins interrogés dans le cadre du 2ème baromètre «Usages Numériques en santé» utilisent leur smartphone pour surfer sur le web et rechercher de l’information médicale. Selon cette même étude, ils consultent en priorité, les sites des institutions et des organisations médicales. A l’inverse, ils consultent peu les sites d’information grand public et les médias sociaux.
Les médecins sont très ouverts aux applications médicales. Ainsi, elles sont de plus en plus téléchargées et parfois conseillées aux patients. En utilisation professionnelle, 56 % des médecins équipés utilisent des applications médicales (53 % en 2012). Ce sont des applications soit gratuites, soit payantes (61 % des utilisateurs ont déjà payé pour télécharger une application santé). Ces applications permettent aux professionnels de santé d’effectuer des examens, de poser des diagnostics ou encore de partager à distance des données avec leurs patients.
Dans un premier temps, ces applications plébiscitées par les médecins et les patients (56% des français voient dans les applications smartphones un progrès pour la médecine) ne bouleverseraient pas la relation traditionnelle qu’entretiennent les patients avec leur médecin. Elles viendraient au contraire l’enrichir et la renforcer d’autant plus qu’on estime qu’il y aurait en 2015, 500 millions d’utilisateurs d’applications santé.
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-frondatrice de Digisanté
24 février 2015