Article rédigé par Charlyne ROPTIN, Co-Fondatrice de Digisanté
20 octobre 2014
Vous souhaitez développer un site Internet pour votre officine afin de développer votre chiffre d’affaires ou bien de fidéliser votre patientèle grâce à des conseils santé et la mise à disposition de services. En fonction de l’objectif que vous aurez défini en amont, votre choix de site web pourra se porter soit vers un site d’e-commerce, soit vers un site d’information et vous aurez plus ou moins de ressources à dédier à ce projet. Avant de vous lancer, lisez bien cet article qui détaille les spécificités entre un site d’e-commerce et un site d’information. Vous aurez ainsi toutes les cartes en main pour mener à bien votre projet.
Depuis le 2 janvier 2013, les pharmaciens établis en France, titulaires d’une pharmacie d’officine (ou gérants d’une pharmacie mutualiste ou d’une pharmacie de secours minière), peuvent vendre sur Internet des médicaments non soumis à prescription obligatoire, en plus des produits de parapharmacie et compléments alimentaires. Développer un site internet d’e-commerce et le faire vivre est un nouveau métier pour nombre de titulaires. Ce projet doit être donc mûrement réfléchi et bien estimer en termes d’impact sur l’officine : logistique colis, gestion des ressources humaines, animation du site Internet, investissement… En amont, il est donc important de bien penser et concevoir son projet web. Il est nécessaire de savoir exactement ce qu’on va faire, avec quels moyens (humains, techniques, financiers) et comment. Par ailleurs, développer le prolongement virtuel de votre pharmacie physique nécessite aussi de respecter l’arrêté du ministère de la santé (12 juillet 2013) relatif aux bonnes pratiques pour l’e-commerce de médicaments et qui encadre strictement l’exercice du pharmacien. Il indique notamment les règles suivantes :
Obtenir l’autorisation préalable de l’ARS dont la pharmacie dépend
Présenter les médicaments de manière neutre, honnête et informative
Informer l’Ordre National des Pharmaciens de la création du site Internet
Assurer la délivrance des médicaments par un pharmacien
Proposer un dispositif permettant d’assurer, à tout moment, un échange interactif personnalisé et sécurisé avec le patient
Délivrer les médicaments après remplissage par le patient d’un questionnaire sur sa situation et son état de santé (lors de sa première commande)
Afficher les coordonnées de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé (ANSM) et les liens hypertextes du Ministère des Affaires sociales et de la santé et l’Ordre des Pharmaciens
Héberger le site sur un hébergeur agréé pour les données de santé à caractère personnel
Proposer le téléchargement de la notice du médicament en PDF
Afficher le prix sur chaque médicament sans commentaire
Pour plus d’informations détaillées, nous vous recommandons de consulter cet arrêté
Ce type de site permettra de valoriser les services proposés à l’officine (location de matériel, entretiens pharmaceutiques, livraison de médicaments…) mais aussi d’informer sur les différentes animations dans votre pharmacie (ateliers, conférences, jeux-concours…) et de délivrer des conseils pour aider les patients à prendre soin de leur santé.
Contrairement au site d’e-commerce, le site de conseils et de services d’une pharmacie nécessitera un budget et une implication moins importants. Cependant, afin de motiver le patient à revenir sur le site, le titulaire devra accorder du temps dans son agenda pour l’animer régulièrement. Pour cela, nous vous proposons plusieurs idées de contenus qui pourront vous permettre d’apporter de l’information et des conseils santé pour toute la famille et de communiquer sur les actualités de l’officine :
Indiquer les Journées Mondiale en lien avec la Santé : Journée de l’AVC, Journée du Diabète…
Identifier des articles en lien avec vos spécialités (micronutrition, aromathérapie, vétérinaire…)
Mettre en avant des services ou animations proposés dans votre pharmacie
Respecter les marronniers : grippe en hiver, immunité à la rentrée, digestion difficile au moment des fêtes, protection solaire en été, allergie au printemps…
Cibler les préoccupations de vos patients : donner des conseils maternité et bébé pour les jeunes mamans, des conseils liés aux pathologies (douleurs articulaires…) pour les personnes âgées, des conseils liés aux modes de vie des citadins (stress, fatigue, surmenage…)
Pour vous aider à illustrer ces exemples de thématiques, vous pouvez rédiger des articles (en essayant de respecter les règles du référencement naturel) ou indiquer des liens renvoyant vers un autre article ou une vidéo d’un autre site Internet.
Site d’information, site d’e-commerce, vous avez dorénavant toutes les clés pour vous lancer sur Internet. Vos patients vous attendent!
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
29 janvier 2015
L’un des principaux avantages d’avoir créé une page professionnelle sur Facebook, (plutôt que d’utiliser son profil personnel) c’est que les pages professionnelles disposent d’un espace « Statistiques ». Cet espace est très utile pour savoir qui sont vos fans, d’où ils viennent, quelles sont les performances de vos publications… Pour aider les pharmaciens à développer leur activité grâce à Facebook, Digisanté propose un décryptage des principaux indicateurs disponibles sur cet espace Statistiques.
La vue d’ensemble donne un aperçu de 3 indicateurs clés sur Facebook : les mentions j’aime, la portée des publications et l’engagement. Il est important de suivre leur évolution. Vous pouvez aussi visualiser sur cet onglet vos 5 publications les plus récentes et leur portée. Quelques définitions :
C’est là que vous verrez l’évolution des « Likes » ou « Mentions J’aime » et également les « Je n’aime plus ». Là encore, il est important de voir l’évolution dans le temps et surtout d’en comprendre l’origine. Quelques définitions :
La portée des publications permet de voir à combien de personnes votre publication a été diffusée. C’est là que se trouve l’analyse de la qualité de votre contenu et sa diffusion. Vous pouvez aussi y voir les actions sur vos publications (nombre de commentaires, de Mentions J’aime et de partages). Cet onglet est donc clé. Une définition :
Cet onglet permet de savoir si le trafic sur votre page Facebook provient de l’extérieur (moteur de recherche, site web…) ou de l’intérieur (une autre page Facebook) et de voir ce que les internautes ont visité.
Cet onglet donne un récapitulatif de vos publications par date et de leur performance (portée, engagement…). Il permet également de voir quand vos fans sont en ligne et de savoir quand publier (jour, heure).
Cet onglet vous permet de mieux connaitre vos fans : est-ce que ce sont plutôt des femmes que des hommes, quel est leur âge, où habitent-ils ? Vous pouvez les comparer à vos clients habituels mais aussi avec la moyenne Facebook. Vous pouvez aussi identifier les personnes engagées.
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
19 novembre 2014
Pour tous les acteurs du secteur de la santé et du bien-être, être présent sur Internet en diffusant des conseils et une information de qualité est devenu incontournable ! Pour répondre au besoin croissant des français (ex : 76% des français consultent Internet pour rechercher une information santé) qui utilisent Internet pour rechercher de l’information et aux professionnels qui ont inclus le digital dans leur pratique ou dans leur formation, le phénomène des MOOC adapté au monde de l’entreprise (COOC) est une véritable opportunité !
L’agence Digisanté, spécialiste des contenus santé, et la société Speach Me, portail privé d’entreprise pour capturer et diffuser des savoirs via des vidéos interactives ou du live, s’associent pour proposer aux entreprises de ce secteur une offre complète de COOC (Corporate Open Online Courses) pour mieux communiquer avec les patients ou les professionnels de santé ou pour mieux former leurs équipes en interne.
Le MOOC (Massive Open Online Courses) est proposé par une université ou grande école à des étudiants. Le COOC (Corporate Open Online Courses) est proposé par une entreprise à ses clients, fournisseurs, distributeurs ou à ses collaborateurs. Il permet de promouvoir une information et un produit de manière pédagogique, ludique et participative. A travers une plateforme dédiée, l’apprenant pourra visionner des vidéos, répondre à un quiz pour tester ses connaissances, échanger en direct avec des experts, communiquer avec d’autres participants… Une nouvelle communication entre l’entreprise et son client ou collaborateur basée sur le « faire comprendre ». Ainsi il pourra mieux vendre grâce à des nouvelles techniques digitales !
Digisanté développe un programme pédagogique et évolutif incluant différents formats afin d’aider le participant dans la compréhension de l’information et correspondant à ses besoins pour être captif tout au long de la formation. Accessibles sur la plateforme Speach Me, ces contenus pourront être disponibles en illimitée ou bien sur une durée précise. Alliant diversité des moyens de communication (vidéos, textes, quiz, tchat, visioconférence…) et simplicité d’utilisation, la plateforme Speach Me est 100% personnalisable pour devenir un nouvel outil de communication.
Lancement du 1er COOC le lundi 10 novembre !
1ère réalisation pour ce duo nantais : réalisation d’un COOC pour le laboratoire PiLeJe. Objectif : compléter la formation présentielle par un COOC afin de former de nouveaux médecins généralistes aux bienfaits des probiotiques sur le microbiote.
Article rédigé par Charlyne ROPTIN, Co-Fondatrice de Digisanté
20 octobre 2014
Diversifier la façon d’apprendre grâce à Internet, innover avec de nouveaux formats de modules de formation, favoriser l’interactivité entre les enseignants et les apprenants… Avec l’arrivée des MOOCs en France depuis quelques mois, une envie de changement et une espèce de frénésie se sont emparées de l’enseignement et de la formation plus largement. Originaire des Etats-Unis, cette nouvelle expérience pédagogique a déjà séduit, dans ce pays, plus de 80% des établissements qui proposent des cours en ligne. En France, ils sont moins de 3%. Vous souhaitez en savoir plus sur les MOOCs ? Vous souhaitez proposer à vos futurs apprenants un nouveau mode de formation favorisant le partage et l’échange ? Découvrez notre entretien avec Najette Fellache, CEO de Speach. Me, solution logicielle pour créer et diffuser des capsules de savoir vidéo interactives
Les Moocs (Massive Open Online Course) sont des cours en ligne, ouverts à tous, qui se déroulent avec plusieurs milliers d’apprenants simultanément. Ils associent des ressources numériques (vidéos, textes, images…) et des activités pédagogiques (quizz, forum, réseaux sociaux, évaluations). Le phénomène MOOC a vu le jour en 2008 aux Etats-Unis, mais découle d’une longue réflexion et de nombreuses tentatives de la part de grandes universités américaines en matière d’apprentissage à distance et d’e-learning nouvelle génération.
Depuis l’arrivée récente sur le territoire français de MOOCs francophones, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Ces modules de formation nouvelle génération sont exploités dans tous les domaines (mathématiques, marketing, physique, développement, gestion de projet, management…), et par toutes sortes d’organismes : universités, entreprises, organismes de formation… Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la plupart des apprenants qui s’y connectent ne sont pas des étudiants, mais des professionnels qui souhaitent élargir leur domaine de compétences.
Les MOOCs présentent de nombreux avantages que l’on ne retrouve pas dans le cadre d’une formation présentielle. Ainsi, le cours, une fois mis en ligne, est accessible partout, et tout le temps : un apprenant peut se connecter et y participer à n’importe quelle heure, et depuis n’importe quel lieu, qu’il soit en vacances, dans son salon ou dans le bus : la seule condition est d’avoir un accès à internet. De plus, les apprenants prennent le contrôle de leur formation ; ainsi, ils peuvent avancer à leur rythme, revoir des séquences qu’ils n’auraient pas compris, faire l’impasse sur des concepts qu’ils connaitraient déjà, etc. Plus que de simples spectateurs, ils deviennent alors des acteurs.
Le recours à un MOOC permet de faciliter la circulation des savoirs au sein d’une entreprise ou en dehors tout en apportant un souffle nouveau et plus d’attractivité à des formations souvent moins appréciées par les salariés. Les MOOCs permettent d’adapter les nouvelles pratiques d’apprentissage collaboratif aux besoins en matière de transmission de connaissances et de savoir-faire rencontrés par les entreprises. Ce nouveau genre permet de plus de réduire les coûts de la formation, tant au niveau de sa création que de sa mise en œuvre, mais aussi de rendre tout nouvel employé rapidement opérationnel ou encore de faciliter la formation des salariés en cas d’innovation technique ou de lancement d’un nouveau produit.
D’ici quelques années, les MOOCs seront complétement intégrés aux processus d’apprentissage tant dans le monde professionnel que dans les écoles. Le phénomène de la classe inversée sera alors répandu dans la plupart des dispositifs pédagogiques (théorie à distance, la salle de classe étant utilisée pour la mise en pratique et le travail de groupe)
Varier les supports pour plus d’interactivité et d’attractivité
Découper le cours/la formation en sections courtes et bien définies afin d’optimiser la mémorisation des contenus (2 à 5 minutes max)
Miser sur la dimension social learning : fédérer une communauté autour du MOOC et encourager les apprenants à échanger entre eux
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-fondatrice de Digisanté.
Merci à Najette Fellache
3 juin 2014
Les réseaux sociaux se multiplient sur le web. Ils sont passés dans les usages de la communication personnelle et professionnelle. 80% des Français les utilisent et sont inscrits en moyenne à trois ou quatre réseaux sociaux différents. Parmi le top 10, en première place, nous retrouvons Facebook avec 30 millions de Français et Youtube avec 27 millions de Français. Vos patients sont donc sur les réseaux sociaux, pourquoi pas vous ? Oui mais alors, comment s’y retrouver ? Quel réseau social choisir ? Comment y aller ? Quelle information y diffuser ?
En tant que pharmacien ou prescripteur, vous avez décidé d’être présent sur les réseaux sociaux et bonne nouvelle, il n’y a pas pas d’interdiction de la part du conseil de l’ordre. Entre Facebook, Twitter, Linkedin… vous êtes perdus et ne savez pas vraiment lequel choisir et quel usage en faire ? Avant de vous lancer, la 1ère question à vous poser est : pourquoi souhaitez-vous avoir un profil sur un ou plusieurs réseaux sociaux ? En fonction de votre objectif, vous pourrez définir quel réseau social vous convient.
Ces réseaux sociaux sont généralistes et donc ouverts à tous et à tous types de professionnels.
La création d’une page personnelle ou professionnelle est gratuite
Si vous souhaitez être présents sur un réseau social réservé aux pharmaciens, voici une liste non exhaustive pour les pharmaciens : talentpharmacie, pharma-réseau ou buzz comptoir…
Vous avez identifié votre objectif et donc le réseau social adéquat. Mais, vous avez encore des interrogations sur la réglementation, la création du compte, l’animation de la page…. N’hésitez pas à nous contacter pour vous aider à concrétiser votre projet sur les réseaux sociaux. Un conseil : Ayez un usage régulier de vos réseaux sociaux pour un usage de qualité. Il est même préférable d’être présent sur un seul réseau social et de l’animer régulièrement par des informations de qualité plutôt que d’ouvrir des pages sur plusieurs réseaux et ne jamais les réactualiser.
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-Fondatrice de Digisanté
18 mai 2014
Améliorer le référencement de votre site, c’est bien entendu un élément clé pour gagner en visibilité sur Internet. Mais, lorsqu’on est pharmacien ou médecin et que c’est la première fois qu’on se lance sur le web, il n’est pas forcement évident de savoir par où commencer pour être bien visible… Pour vous, voici le b.a.-ba d’un bon référencement en 3 étapes :
Un mot clé Kesako ??? Et bien « les mots clés » (ou requêtes) ce sont les mots que les internautes tapent dans les moteurs de recherche (donc Google…) pour trouver une information. Il peut s’agir d’un mot seul ou d’un groupe de mots. Alors, la première question à se poser pour optimiser son référencement, c’est : sur quels mots clés dois-je me positionner ? Une fois votre liste établie, il est important de vérifier que les mots clés auxquels vous avez pensé sont bien ceux que les internautes tapent dans Google pour trouver l’information. Pour connaître la pertinence de vos mots clés, rendez-vous sur l’outil de planificateur de mots clés (gratuit) disponible sur Google Adwords . (Vous devez créer votre compte pour accéder à tous les services proposés par Google). Une fois sur l’outil de planification de mots clés, il vous suffit de taper un mot clé pour obtenir le volume de recherche. Les 3 items qui doivent vous intéresser particulièrement sont « Mot clé », « Nombre moyen de recherches mensuelles » et « Concurrence ». Une fois le volume de recherche obtenu, pensez donc à regarder la concurrence sur votre mot clé. En effet, si celle-ci est trop importante, vous risquez d’avoir du mal à faire votre place. Et puis, cliquez sur les suggestions de mots clés pour trouver d’autres mots clés pertinents.
=> AVEC UN MOT CLÉ PAR PAGE : Une fois que vous aurez déterminé les mots clés sur lesquels vous souhaitez vous positionner, il faut créer vos contenus. Pour faciliter votre positionnement comme la compréhension de votre article, il est préférable de dédier une page à une idée donc la règle a appliquer c’est : UN MOT CLÉ PAR PAGE… Et répétez le sur la page le plus possible !!!
=> AVEC DES TITRES ET UN CHAPÔ : Sur Internet, vous avez 5 secondes pour convaincre à la fois les êtres humains qui arrivent sur votre page, mais aussi les robots de Google qui scannent votre site pour le positionner. Pour convaincre les 2, le mot magique c’est :
=> STRUCTURATION ! Donc, sur chacune de vos pages essayez de mettre des titres et des sous-titres (les fameux H1, H2, H3…) et un chapô qui annonce la couleur…
=> QUI ONT DU SENS : Une technique très utilisée des référenceurs pour améliorer le référencement d’un site s’appelle le netlinking. Il s’agit d’obtenir un grand nombre de liens entrants (c’est à dire qui amènent sur une page du site), en privilégiant la qualité des sites d’où ils arrivent. Les liens entrants (ou backlinks) peuvent provenir d’une autre page de votre site ou d’un site extérieur. Le lien est constitué de l’ensemble des mots qui sont cliquables (c’est ce qu’on appelle l’ancre). Le choix des mots est important car il renseigne les internautes sur le contenu de la page où ils vont arriver, mais c’est également ce qui indique à Google les mots clés à référencer. Donc plutôt que de mettre un lien sur « cliquez ici », mettez-le sur « tout savoir sur le gluten ».
Article rédigé par Aude Lucas, Co-fondatrice de Digisanté
12 avril 2014
Lorsqu’on est pharmacien ou médecin et que l’on souhaite se rendre accessible sur Internet pour sa patientèle, plusieurs solutions sont possibles. Les principales sont le site Internet, le blog et le réseau social… Alors, comment choisir parmi ces 3 outils Internet ? Pour vous aider à y voir clair et à trouver celui qui vous correspond le mieux, voici les réponses à 4 questions que vous vous posez certainement :
Vous l’aurez compris, ces outils Internet sont complémentaires. Vous pouvez donc en proposer plusieurs à votre patientèle si vous souhaitez être bien visible sur Internet. Toutefois, il est important d’être à l’aise avec ces outils et de privilégier la qualité à la quantité. Digisanté accompagne les professionnels de santé dans la mise en place de leurs outils Internet, pour que ces derniers soient à l’image de leur pratique et de leur objectif. N’hésitez pas à nous demander conseil.
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
9 avril 2014
Les 12 et 13 février 2014, l’association Formatic Santé a organisé, sous le patronage de Marisol Touraine Ministre de la Santé, le 10ème Colloque TIC Santé, à l’Institut Mutualiste Montsouris à Paris, sur le thème « 10 ans d’innovations en e-santé et e-formation. Dans 10 ans…..quelles perspectives ? »
Au programme de ces 2 journées consacrées à la e-santé et à la e-formation, des exposés d’experts, des tables rondes animées par des journalistes e-santé comme Dominique Lahalle, des démonstrations d’industriels et des témoignages de patients, enseignants et praticiens de santé… qui ont permis de mettre en évidence les (r)évolutions du monde de la santé et de comprendre que nous n’en sommes qu’aux prémisses.
Durant la matinée de la première journée du Colloque, des grands témoins tels que Robert Picard, Référent Santé au Conseil Général de l’Economie, de l’Énergie et des Technologies – Ministère de l’Industrie ou Catherine Cerisey, auteur du blog Après mon cancer du sein , et co-fondatrice de Patients & Web sont revenus sur les faits marquants de la e-santé lors de ces dernières années : la nouvelle place du patient désormais pleinement acteur de sa santé grâce aux informations disponibles sur Internet, la démocratie sanitaire, le besoin commun de réussir les transformations, les rapports du Gouvernement depuis 2005 tels que Bien vivre avec le numérique (2012) ou Usage TIC patients (2007)…
En 2ème partie de journée, nous avons pu assister à des démonstrations d’applications telles que Ludicalm, une application mobile lodothérapeutique pour améliorer les soins des enfants, par Sylvie-Marie Brunet, Consultante Ludicalmant Vôtre et Elisabeth Guerzou, Infirmière puéricultrice au CHU d’Alès, ou de serious games comme Azergame pour les maladies d’Alzheimer par Pierre Foulon, Directeur du groupe Génious et le Dr Philippe Robert, du CHU et de l’Université de Nice.
Le lendemain a été entièrement consacré à la e-formation et a mis en évidence de nouveaux défis à relever et de nouvelles pratiques d’enseignement. A titre d’exemple nous pouvons citer l’exposé de Loïc Martin, cadre de santé formateur au CHU de Rouen, sur l’apprentissage inversé en IFSI.
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
8 février 2014
L’information santé a envahi Internet notamment par le biais de « collectifs de patients ». Mais, quelles sont les motivations profondes des personnes qui recherchent de l’information santé sur Internet ? Où cherchent-elles les réponses à leurs questions de santé? Comment sélectionnent-elles « la bonne information » ? Est-ce que ces comportements modifient la relation patient-médecin ? Voici quelques pistes de réponses suite à la publication des rapports 2013 sur la e-santé.
En premier lieu, les internautes cherchent de l’information santé sur Internet pour comprendre une information déjà donnée par un professionnel de santé au cours d’une consultation. Ils cherchent ainsi à en savoir plus sur la maladie, le symptôme, le médicament, le traitement médical ou encore le diagnostic qui les concernent eux ou leurs proches. Pour trouver les réponses à leurs questions de santé, 59% des e-patients consultent les sites Internet spécialisés dans l’information santé et 20% les blogs et forums.
En second lieu, les personnes atteintes d’une pathologie vont sur Internet, et notamment sur les forums, les réseaux sociaux ou les espaces communautaires dédiés aux patients, pour sortir de leur isolement, ne pas souffrir en silence, trouver des gens atteints de la même pathologie et discuter avec « ceux qui les comprennent le mieux et vivent la même chose ».
Selon l’étude conduite par l’Ifop pour l’Agence Capital Image en juillet 2013, 54% des français sont de plus en plus préoccupés par les questions de santé. Ces français utilisent Internet afin de trouver des conseils pratiques pour rester en bonne santé. Pour cela, ils se connectent sur les sites Internet de laboratoires ou sur les sites dédiés à l’information santé.
En ce qui concerne la perception des informations santé disponibles sur Internet, les internautes déclarent qu’elles sont floues et contradictoires (69%), trop importantes (44%), souvent inutiles (42%), toujours compréhensibles (39%), toujours fiables (25%). Les sociologues qui étudient les comportements des « collectifs de patients » affirment qu’ils sont performants dans le repérage des erreurs et des fausses informations santé sur Internet.
Seulement 33% des internautes parlent à leur médecin des informations trouvées sur Internet et les autres n’osent pas. Ceux qui en parlent à leur médecin pensent que cela améliore leur relation en créant un dialogue plus franc et plus riche. De plus, ils apprécient que leur médecin leur conseille des sites Internet fiables à consulter. Les médecins reconnaissent que les patients sont de mieux en mieux informés grâce à Internet et qu’ils deviennent ainsi « experts de leur santé ».
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
5 février 2014
76% des français utilisent Internet pour rechercher une information santé. Selon la dernière étude sur le rapport des français aux médicaments (LEEM 2012), 53% d’entre eux se servent de ce média pour obtenir davantage d’informations sur les médicaments utilisés. Votre patientèle est donc sur Internet ! Vous aussi, soyez présent avec votre e-pharmacie ! Internet ouvre de nouvelles perspectives pour les pharmaciens désireux d’utiliser les nouvelles technologies. Ceux qui veulent développer leur clientèle et mieux communiquer avec celle-ci. Pour bien gérer votre projet Internet et garantir des résultats, voici 3 conseils pratiques, proposés par Digisanté, l’agence de référence de communication en e-santé :
Régulièrement, nous rencontrons des pharmaciens qui souhaitent se lancer dans la création d’un site Internet. A la question : pourquoi ? Nombreux sont ceux qui ont une réponse évasive ou veulent un site Internet car « il faut en avoir un ». Si l’objectif du projet web n’est pas clairement défini en amont, vous risquez d’être déçu des résultats car il ne vous correspondra pas ! Pour vous aider à préciser votre besoin, voici 3 questions à vous poser avant de vous lancer :
Elargir votre zone de chalandise, fidéliser vos clients, générer directement des ventes… Un bon objectif doit être adapté à vos ambitions bien sûr mais aussi à la taille de votre pharmacie, à votre localisation géographique, au temps que vous souhaitez y consacrer, à vos compétences informatiques…
Votre site Internet s’adresse aux patients. Pour cerner leurs besoins et valider l’objectif que vous avez défini, interrogez votre clientèle grâce à un questionnaire distribué par vos équipes aux guichets. Cette action permettra aussi de commencer à communiquer sur votre prochain service Internet.
Le design de votre e-pharmacie doit être en total cohérence avec votre pharmacie réelle. Les clients doivent avoir l’impression de rentrer dans votre pharmacie lorsqu’ils rentrent sur votre site. Si vous avez un logo, des couleurs dominantes dans votre pharmacie, reprenez-les sur Internet.
La rédaction des textes de chaque page, la recherche d’images sur les produits… Une fois la mise en forme de votre site décidée, il est important de bien travailler le fond. Faites attention à ce qu’il soit optimisé pour le web pour faciliter son référencement sur Internet.
Après avoir réservé un nom de domaine et un hébergement sur Internet pour votre site, il va falloir créer le site sur Internet. C’est l’étape la plus technique. Elle concrétisera votre projet !
Préparez votre lancement en informant vos clients par tous vos outils de communication mis à disposition ou évènements dans votre officine : cartes de visite, flyers, jeu dans votre officine renvoyant vers votre site….
Votre site Internet est en ligne. Maintenant il va falloir faire savoir aux patients qu’il existe. Pour cela, vous pouvez indiquer l’adresse de votre site sur votre vitrine, vos sacs ou portes ordonnance, mettre une affiche dans votre officine. Ensuite, il vous faudra faire « VIVRE » votre site, c’est-à-dire l’animer régulièrement en intégrant de nouveaux contenus.
Découvrez prochainement, de nouveaux conseils qui vous permettront de mieux maîtriser ces étapes afin de vous familiariser avec la création, la communication et l’animation de votre site Internet dans le respect de la déontologie.
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-Fondatrice de Digisanté
20 janvier 2014
Facebook, Linkedin, Twitter, Youtube, Viadeo… autant de réseaux sociaux généralistes qui font partie aujourd’hui de l’environnement naturel des patients et prennent une place de plus en plus significative dans la e-santé. Mais qu’en est-il des professionnels de santé ? Sont-ils eux aussi des utilisateurs réguliers des réseaux sociaux pour transmettre des informations santé pédagogiques ou bien pour interagir avec leurs pairs au sujet de certains cas ? Et, déontologiquement, quelles sont les limites de leur utilisation ?
Les quelques études & recherches menées depuis près de 2 ans démontrent que les professionnels de santé commencent à adopter les réseaux sociaux. Ils utilisent majoritairement les réseaux généralistes (Linkedin, Viadeo & Facebook) à des fins professionnelles pour communiquer avec leurs pairs et rechercher de l’information. Une utilisation plus prononcée par les collaborateurs des pharmacies est démontrée par l’observatoire SanteConnect 2012 sur l’usage des réseaux sociaux par les professionnels de santé. Cependant, les professionnels de santé sont en retard sur l’utilisation de ces outils numériques. En effet, en 2012, par exemple, les médecins français faisaient partie des derniers pays européens (loin derrière les pays émergents comme l’Inde ou le Brésil) à utiliser les réseaux sociaux de façon professionnelle*.
Pourtant, les internautes sont globalement pour que les médias sociaux s’invitent dans les questions de santé. Notamment, par exemple, via la mise en place de réseaux sociaux de médecins où ceux-ci peuvent demander des conseils sur un patient à leurs pairs. Ainsi, selon les résultats d’une étude Social Media likes healthcare menée par PwC en 2012, 54% des internautes interrogés sont à l’aise avec ça, et 23% n’ont pas d’avis. Pour les informations de santé privées, les internautes seraient prêts à les partager sur les réseaux sociaux avec des docteurs ou hôpitaux plutôt qu’avec des entreprises pharmaceutiques. Une autre étude menée par Demi & Cooper Advertising and DC Interactive Group la même année montre que 41% des sondés précisent que les réseaux sociaux peuvent influencer leur choix d’un docteur ou d’un établissement de soins.
Ainsi, de manière individuelle et spontanée, certains professionnels de santé ont déjà investi cette sphère des réseaux sociaux & des blogs. Il restait aux différentes instances officielles notamment l’Ordre des médecins de statuer autour de règles de conduite pour la profession quant à l’usage des réseaux sociaux au sein de l’activité médicale. En décembre 2011, un livre blanc est paru dédié à « la déontologie médicale sur le web », où un chapitre entier est consacré au sujet « 3.4 – Le médecin, les sites communautaires, les blogs et les réseaux sociaux. L’identité du médecin sur le web » dont le message est de faire un usage responsable des médias sociaux numériques.
Article rédigé par Charlyne Roptin, Co-Fondatrice de Digisanté
12 janvier 2014
Comme tous jeunes créateurs d’entreprise, nous sommes avides d’échanges, de conseils, de rencontres, de recommandations, de prospects, de partage d’expériences…. Bref, autant d’avantages que propose un réseau. C’est pourquoi, nous nous sommes rendues à la première des Woman@Nantes le 19 décembre.
Pas moins d’une trentaine de participantes se sont déplacées pour découvrir ce tout nouveau réseau dédié aux femmes nantaises du web, créé à l’initiative de Najette Fellache et de deux autres amies pour réunir les Femmes du Web sur Nantes. Dans une ambiance très décontractée, la réunion a débuté par 1h de speed dating. L’occasion de rencontrer des entrepreneuses aux profils très variés, hyper motivées pour développer leurs activités grâce au web, avides d’échanges constructifs et de partager leurs clés de réussite.
En seconde partie de soirée, nous avons indiqué, chacune notre tour, les différentes actions que nous aimerions voir développer au sein de « notre » réseau et décider de toutes nous impliquer pour construire un réseau à notre image. Nous sommes ravies de cette initiative et attendons avec impatience la 2ème réunion !
Article rédigé par Aude Lucas, Co-Fondatrice de Digisanté
9 janvier 2014