Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
Le patient d’aujourd’hui n’est plus le même qu’il y a 20 ans. En effet, le numérique a bouleversé le domaine de la santé, notamment en apportant aux malades de nouveaux outils pour informer, communiquer et soigner… Depuis quelques années, les praticiens rencontrent dans leurs cabinets des patients 2.0. C’est à dire de patients informés et formés, engagés, pharmaco-vigilants et même parfois influenceurs. A l’ère d’Internet, le patient ne « subit » plus les traitements de son médecin. C’est un véritable acteur de sa santé.
Le patient, formé et informé
Internet a modifié le rapport de chacun à l’information et c’est pourquoi les médecins rencontrent aujourd’hui de plus en plus de patients avertis. En effet, en 2021, 46 % des Français utilisent Internet pour faire des recherches sur leurs problèmes de santé ou ceux de leurs proches selon Statista. Pourquoi ? Car, les sites, forums ou réseaux sociaux dédiés à la santé comme Doctissimo ou e-sante.fr par exemple, mais aussi les sites d’associations de patients et les sites dédiés aux maladies se sont multipliés au cours des dernières années et désormais ils offrent aux e-patients et à leurs proches des informations, des conseils mais aussi un soutien psychologique. Toutefois, même si le patient est aujourd’hui habitué à trier l’information et sait identifier les sources fiables, on trouve aussi sur Internet des informations erronées et parfois le patient n’arrive pas à clairement identifier les maux dont il souffre. Cette habitude d’aller se renseigner sur Internet dès qu’un symptôme apparaît peut alors être génératrice d’anxiété, voir de mauvais autodiagnostic et/ou d’automédication inappropriée. C’est pourquoi, la consultation d’un médecin reste indispensable pour vérifier l’information trouvée sur le Net et surtout pouvoir bénéficier des bons diagnostics, conseils et traitements.
Le patient engagé
Un patient engagé participe activement à ses soins et collabore avec son médecin. Il lui parle de ce qui est important pour lui, de ses symptômes. Il lui pose des questions. La plupart des médecins sont heureux d’y répondre et si on ne leur en pose pas, ils présument que tout va bien. Donc, un patient engagé est quelqu’un qui collabore activement avec les professionnels qu’il consulte. Les patients peuvent aussi de plus en plus souvent contacter leur médecin par mail, consulter en ligne leurs dossiers médicaux ou leurs résultats de laboratoire, etc. Toutes ces actions aident les patients à être plus impliqués dans leurs soins. Un patient engagé, c’est donc quelqu’un qui prend sa santé en main et qui accède à toute l’information et à tous les outils à sa disposition pour jouer un rôle important dans la gestion de ses soins afin d’être le maître de toutes les décisions qui sont prises concernant sa santé.
Un patient engagé, c’est aussi un patient qui sera plus à l’aise pour bénéficier d’un suivi médical à distance. En effet, depuis que l’Assurance Maladie prend en charge la téléconsultation, le suivi des pathologies chroniques (ou d’avis médicaux pour les maladies bénignes) se développe. Dans le cadre de maladie chronique, le suivi est facilité par la téléconsultation car il évite des déplacements (et le stress ou la logistique complexe qu’ils peuvent occasionner) et permet de faire des points plus réguliers tout en bénéficiant de la même confidentialité et du même remboursement qu’en consultation physique. Mais pour que ce suivi à distance fonctionne de manière optimale, le patient doit non seulement être à l’aise avec la technologie mais aussi être pleinement engagé dans le suivi de sa maladie pour pouvoir par exemple : prendre lui même sa tension, remplir des questionnaires en ligne ou encore télécharger des comptes-rendus.
Le patient pharmaco-vigilant
Le site du gouvernement définit la pharmacovigilance comme « la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effets indésirables résultants de leurs utilisations, que ce risque soit potentiel ou avéré. Elle constitue une garantie qui s’exerce tout au long de la vie d’un médicament. » Cette pratique se répand de plus en plus auprès des patients et devrait devenir dans les années à venir un réflexe pour tous afin de protéger l’ensemble des malades des effets secondaires des médicaments. Afin de contribuer à cette démarche, il est possible de se rendre sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm.sante.fr) afin de déclarer les effets indésirables d’un médicament. L’ANSM centralise les signalements et alertes en provenance des patients, des associations de patients, des professionnels de santé et des industriels.
Le patient influenceur
Le Patient influenceur ou POL (Patient Opinion Leader) possède des antécédents en tant que malade qui lui permettent d’appréhender plus facilement ce que vivent ses pairs au quotidien. Ce leader d’opinion connait les traitements appropriés à la maladie car il a développé des connaissances qu’il souhaite désormais partager avec d’autres malades. Il aide aussi les professionnels de santé dans l’éducation thérapeutique. Présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube…), sur les blogs, ou sur les sites spécialisés, le patient influenceur se révèle très utile pour faciliter la transmission d’informations autour d’une maladie et de sa prise en charge.
Le patient 2.0 ou e-patient évolue dans un environnement qui ne cesse de se numériser. Cela lui permet d’échanger en ligne avec les professionnels de santé, d’autres malades, mais aussi de partager ses connaissances. Conscient du risque de certains médicaments et formé grâce aux sites qu’il consulte, il n’hésite plus à poser des questions à son médecin afin d’être maître de sa santé. C’est une vraie évolution dans le rapport médecin-patient qui devrait perdurer dans le temps.
Article rédigé par Pierre Le Pavec, Stagiaire en Communication
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Le leader des avis sur Internet : Google
Le moteur de recherche Google est considéré comme le n°1 de l’e-réputation. En effet, lorsqu’on fait une recherche Internet sur une personne ou une entreprise, son profil My Business s’affiche tout en haut de la SERP (Search Engine Result Page). On peut difficilement passer à côté ! Y sont répertoriés adresse, numéro de téléphone, horaires d’ouverture, localisation, photos et avis ! Aujourd’hui, 77 % des patients consultent les avis en ligne avant de choisir un praticien et 83 % des Français font désormais davantage confiance aux avis en ligne qu’à la publicité traditionnelle.
Les réseaux sociaux et forums
Lieux de discussion et de partage d’expériences, les forums dédiés à la santé et les groupes sur les réseaux sociaux comme Facebook offrent aux personnes malades un espace privilégié pour échanger sur des sujets qui les préoccupent. Selon un sondage Odaxa, près d’un français sur trois a déjà parlé de sa santé sur Internet. Ainsi, on voit se former sur les réseaux sociaux et sur les forums de véritables communautés de malades. Doctissimo, le plus célèbre d’entre eux enregistre plus de 12 millions de visiteurs uniques pour près de 40 millions de visites par mois.
Les plateformes spécialisées dans la santé
Comment ça marche ? Les plateformes d’avis spécialisées dans la santé fonctionnent en délivrant des informations gratuites sur la qualité de la prise en charge médicale d’un établissement de santé ou l’attitude générale d’un praticien… permettant ainsi aux patients de poster des commentaires et d’évaluer le professionnel au travers de notes, la plupart du temps sous la forme d’étoiles. Des études ont démontré qu’aujourd’hui la majorité des praticiens bénéficient d’une évaluation en ligne…
Quelques exemples :
MediEval
Le site Medieval.com permet aux patients de donner leur avis en fonction de 5 caractéristques : la qualité de l’accueil, la durée de la consultation, la qualité de l’écoute, la ponctualité du médecin et enfin les explications sur le traitement. À partir de ces appréciations MediEval4i attribue une note moyenne allant de 1 à 5, illustrée par des cœurs.
Hospitalidee
Le site Hospitalidee.fr permet aux utilisateurs de noter les hôpitaux ou les cliniques. Sa finalité n’est pas forcément dans l’acte de notation, mais plus dans le partage des expériences entre patients.
Dokbody
L’application Dokbody permet aux patients de trouver gratuitement le professionnel de santé qui leur convient, sur la base des recommandations et d’avis laissés par la communauté à l’issu de leur consultation.
Yelp
Le site Yelp.fr permet à ses utilisateurs de rédiger leurs avis concernant à la fois des entreprises, des restaurants, des artisans mais aussi des médecins et des établissements de santé.
De nombreuses plateformes s’étaient déjà lancées dans le domaine des avis en ligne dans le milieu médical : Notetondoc, note2bib.com, quiconnaitunbon.com … mais celles-ci n’ont pas fonctionné très longtemps… Pourtant, aux Etats-Unis, le site leader du marché, RateMDs a déjà enregistré 2 millions d’avis sur 1,7 million de professionnels de santé, il est désormais connu de tous.
Les enjeux de la e-réputation
Du côté des patients, les plateformes d’avis « patients » ont plusieurs avantages :
- Elles rendent le choix des praticiens ou établissement de soins, à qui confier sa santé, plus facile. En effet, pour un patient, c’est toujours plus rassurant de se rendre chez un médecin que l’on ne connait pas mais qui est noté 5 étoiles !
- Elles modifient la relation patients-praticiens en libérant la parole des patients sur leurs expériences avec les praticiens et établissements.
Du côté des praticiens et établissements, même si le partage d’expérience entre patients est une réelle avancée pour les patients, les professionnels et établissements de santé doivent aujourd’hui se soucier de leur e-réputation et parfois faire face aux avis négatifs. Les commentaires négatifs peuvent concerner :
- Des commentaires datés qui ne reflètent plus la réalité.
- L’amplification de faits par rapport à la vérité. (retard…)
- Des attaques injustifiées. (concurrent, personnes mal intentionnées).
Les professionnels de santé ne sont pas des professionnels de la communication et pourtant, il doivent aujourd’hui savoir comment réagir face à des avis négatifs. Pour cela, nous conseillons aux professionnels de répondre aux avis (qu’ils soient positifs ou négatifs) mais aussi de faire retirer les commentaires injurieux, diffamatoires ainsi que les faux avis.
Lorsque les professionnels de santé et établissement de soins jouent le jeu et que les avis sont positifs, les plateformes d’avis permettent :
- d’engager une relation de transparence avec les patients,
- de les fidéliser
- de développer une bonne réputation.
Pour les professionnels, la meilleure façon d’appréhender ces plateformes d’avis est donc d’y voir avant tout les aspects positifs et d’être le plus transparent possible avec la patientèle.
Si vous êtes un professionnel de santé ou un établissement de soin et que vous souhaitez développer votre e-réputation, n’hésitez pas à nous contacter !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
15 juin 2021
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Le 20 décembre 1990, Tim Berners Lee créé le World Wide Web. C’est le premier site de l’Histoire à voir le jour. 30 ans plus tard, on compte 1,78 milliard de sites Web dans le monde. Depuis, Internet n’a cessé d’évoluer et les nombreuses avancées technologiques ont non seulement permis de se développer considérablement mais aussi d’en faire un service indispensable à nos quotidiens. Le domaine de la santé ne déroge pas à la règle. Qui aurait pu prédire il y a 10 ans, qu’on ne pourrait plus se passer d’Internet pour prendre rendez-vous chez son médecin, pour le télé-consulter, pour être suivi après une hospitalisation ou pour optimiser le suivi de sa maladie… ?
Ces 10 dernières années ont vu notre système de santé se transformer considérablement grâce aux digital et à la e-santé. Alors, chez Digisanté, on s’est demandé à quoi pourrait bien ressembler un site internet en 2030…
En 2030, les sites devraient être plus simples, légers, écologiques et rapides
On en a déjà parlé mais selon nous, les sites du futur seront de plus en plus minimalistes. Penser légèreté et simplicité pour aller facilement à l’essentiel : cette tendance s’amplifie et devrait perdurer ces prochaines années. On voit ainsi de plus en plus de sites très sobres (peu de textes, d’images, de menus, de fonctionnalités…). Le but est avant tout de permettre aux visiteurs d’accéder directement aux informations essentielles le plus rapidement possible.
Dans cette même optique, le site Web du futur sera de plus en plus respectueux de l’environnement. Des chercheurs ont démontré que la consommation électrique du web atteindra en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus ! Nous n’avons donc pas le choix, il est indispensable que chacun fasse de son mieux pour limiter son empreinte carbone et œuvre pour un numérique plus écologique. Pour cela, les sites des prochaines années devront être pensés pour être de plus en plus légers et économes en ressources et énergie. Un travail sur le stockage et l’hébergement de données est également incontournable.
En plus de la légèreté, de la simplicité et de l’écologie, bonjour la rapidité et fini les quelques secondes d’attente pour accéder à un site ! Avec l’apparition de la 5G et de l’ultra haut débit, on s’attend dans les prochaines années à des vitesses de connexion jusqu’à 10 fois plus rapides ! Vous l’aurez compris, le futur du web, c’est aussi l’immédiateté (télécharger des films en quelques secondes, naviguer et jouer en ligne sans latence, etc).
En 2030, les sites devraient être universellement accessibles
Internet étant de plus en plus omniprésent et incontournable dans notre quotidien, les sites du futur devront être accessibles à tous sans omettre les personnes atteintes d’un handicap, qu’il soit physique ou mental. En France, 24% de la population est touchée, soit près de 10 millions de personnes. Ce pourcentage a tendance à croître. Certains sites ont déjà franchi le cap et mettent à disposition des paramètres spécifiques à chacun : couleurs différentes pour les daltoniens, polices spéciales pour les dyslexiques… C’est déjà le cas de la plupart des sites proposés par le gouvernement ou celui de la SNCF par exemple.
D’autres plateformes telles que FACIL’iti en partenariat avec une multiplicité de sites web (Auchan, Le Bon Coin, Appel Médical…) proposent aussi des adaptations pour de très nombreuses maladies comme Parkinson, Wilson, l’arthrose, la cataracte, etc. Il est même possible de personnaliser son profil selon ses besoins ! Espérons que cela se démocratise pour que les sites continuent d’être de plus en plus utiles et utilisés.
En 2030, les sites devraient être de plus en plus immersifs
Si la réalité augmentée s’est démocratisée auprès du grand public depuis quelques années, c’est avant tout grâce aux jeux vidéos et à l’apparition de filtres sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
La réalité augmentée enrichit la vision de son utilisateur en y ajoutant des éléments virtuels via un téléphone ou une tablette. La réalité virtuelle quant à elle va encore plus loin en simulant numériquement un environnement par la machine. Pour faire simple, la réalité virtuelle permet de vivre une expérience immersive au sein d’un monde artificiel, la plupart du temps avec un casque VR. Les professionnels s’emparent de plus en plus de cette nouvelle technologie afin de faire vivre à leurs clients une expérience nouvelle : visites immobilières ou de musées, formations, évènements, etc. Sur les sites Internet du futur, ces technologies devraient de plus en plus se développer.
Pour résumer, chez Digisanté, nous pensons (ou espérons) que les sites du futur seront : accessibles et utilisables par tous, simples, clairs et intuitifs, immersifs et respectueux de l’environnement ! Alors, si vous voulez construire avec nous vos futurs sites, contactez-nous !
Article rédigé par Pierre LE PAVEC, Stagiaire en Communication
8 juin 2021
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Depuis plusieurs années maintenant, la conscience écologique des Français ne cesse de grandir. En 2019, 72% d’entre eux indiquaient y porter un intérêt toujours plus important. Et pour cause ! Prendre soin de l’environnement est devenu un véritable enjeu sociétal. Parmi toutes les pollutions, il en existe une, peu visible, mais pourtant aux lourdes conséquences sur la nature : l’impact du numérique. Cette dernière représentait en 2020, 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde. Pour la limiter, le rôle des entreprises est crucial. Les sites web sont une source majeure de ce type de pollution. Découvrons comment la limiter pour un web plus écologique et plus responsable !
L’écologie du web, une évidence
En 2020, l’utilisation du numérique a énormément progressé avec la pandémie et les multiples restrictions de déplacement. En tant qu’acteurs qui utilisent le digital, nous avons pour responsabilité de limiter notre impact en adoptant des pratiques responsables au sein de nos entreprises. Le site web est souvent l’un des éléments numériques les plus consommateurs. Avant de vous expliquer comment limiter son impact, voici 3 bonnes raisons de passer au green UX/UI :
Un site écologique est mieux référencé
Un site éco-conçu est plus léger et optimisé pour limiter le stockage de données. Ainsi, Google, qui prend en compte de nombreux facteurs dans son référencement, préfère les sites qui vont charger moins de contenu sur son moteur de recherche.
Un site écologique améliore l’expérience utilisateur
Lorsqu’on conçoit un site écologique, il est essentiel d’optimiser au maximum le nombre de pages et le parcours utilisateur. De ce fait, cela permet de rendre l’expérience pour l’utilisateur plus simple et plus agréable que sur un site classique.
Un site écologique est plus accessible
Comme il est simplifié lors de sa conception, il est accessible au plus grand nombre. Les personnes ayant une culture numérique faible ou atteinte de certains troubles psychiques accéderont plus facilement à votre contenu et comprendront rapidement le fonctionnement du site.
Le rôle des concepteurs pour un web green
Pour rendre un site écologique, il est important d’y impliquer tous les métiers de la conception : UX et UI designers, développeurs, intégrateurs de contenus… Ensemble, ils doivent étudier les solutions qui sont à leur disposition pour réduire la pollution générée par le site. En travaillant très tôt sur le sujet, ils pourront prendre en compte un maximum d’éléments comme le choix des serveurs, le poids des pages ou encore la taille des images sur le site réduisant toujours plus son impact sur l’environnement.
Les bonnes pratiques en UI/UX design
Pour atteindre l’objectif d’avoir un site consommant un minimum de ressources, il existe des bonnes pratiques à mettre en œuvre dès le début de la conception du site.
L’UX
Lorsqu’il “imagine” un site, l’UX designer doit avoir en tête deux points centraux qui sont décrits dans le livre référent en la matière : Éco-conception – Les 115 bonnes pratiques (Éditions Eyrolles). Le but : réduire au maximum les données utilisées et produites lors du fonctionnement du site :
Le site doit être simple
Au moment de la conception, il est important de limiter le nombre de pages au strict nécessaire. Chaque page qui doit être chargée, sollicite les serveurs qui sont responsables de la pollution. Il faut également faire attention à ne pas ajouter trop de fonctionnalités. Plus le site est simple, moins il consomme !
Le contenu doit être essentiel
En créant un contenu de page qui va à l’essentiel, on permet à l’utilisateur de réduire son temps de présence sur le site sans pour autant amoindrir son expérience. Au contraire, il trouvera les informations dont il a besoin plus rapidement et n’en sera que plus satisfait.
L’UI
L’UI designer a également un rôle central à jouer dans la lutte contre les consommations inutiles. Voici les quelques règles à respecter :
Le site doit être minimaliste
Lorsque l’interface utilisateur va être créée, il faut toujours penser minimalisme. Il est important de se limiter à quelques polices (une dans l’idéal) pour ne pas augmenter le poids du site lors du chargement. C’est pareil pour les couleurs (3 maximum dans l’idéal) : gardez bien celles indiquées par la charte graphique et évitez de faire des variantes.
Le contenu doit être léger
Le contenu qui est intégré sur le site doit toujours être léger. Par exemple, les photos et infographies ne doivent pas être trop grandes. Il faut également que leur taille puisse s’adapter à l’écran sur lequel elles s’affichent. Mettre des photos « décoratives » est déconseillé, car de fait, celles-ci vont alourdir le site sans apporter vraiment de valeur aux visiteurs. Concernant les vidéos, si elles se lancent automatiquement, leur durée maximum doit être de 5 secondes. Pour les autres, il est important de désactiver la lecture automatique. Il est conseillé d’afficher par défaut la vidéo en 360pp car il est rare que l’utilisateur la regarde en grand écran
Digisanté, une agence au service de site plus écologique
Depuis quelques années, l’UX et l’UI design se dirigent vers la création de sites toujours plus simples, minimalistes et légers. Cela permet de réduire la quantité de données utilisée et ainsi de limiter l’impact énergétique des sites. Au-delà de cette notion écologique, les sites de ce type permettent d’être plus accessibles et mieux référencés.
La Digiteam a pris conscience de cet enjeu ! Nous sommes persuadés que c’est l’avenir du web et que, en proposant ce type de sites, nous créons des sites durables et robustes adaptés au web de demain. Vous avez un projet ? Présentez-le-nous et nous serons ravis de le construire à vos côtés !
Article rédigé par Yoann Rossi–Pérès, Chargé de communication junior
17 mai 2021
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Les grands principes de l’accessibilité numérique
Initiée en 1997 par la Web Accessibility Initiative (WAI), l’accessibilité numérique est définie en une phrase : “Un seul web, partout et pour tous”. Aujourd’hui, quand on parle d’accessibilité numérique, on se concentre principalement sur les handicaps. Permettre à chacun, quelle que soit sa condition physique ou mentale, de pouvoir accéder aux services qu’offrent les sites Internet est le grand objectif de l’accessibilité. Depuis 2005, les législateurs se penchent sur la question d’un web accessible à tous. En 2016, la loi pour une République numérique vient rendre obligatoire le développement de sites accessibles pour les sites remplissant une mission de service public. En 2019, cette obligation est étendue aux grandes entreprises privées. Les sites financés par des fonds publics à hauteur de 50% sont également soumis à cette obligation. Basées sur les règles internationales WCAG 2.1, l’accessibilité numérique en France et en Europe est construite sur 4 principes repris par la RGAA, qui évalue en France la conformité des sites :
Perceptible
Cela signifie que tous les contenus présents sur le site doivent proposer une alternative textuelle afin qu’ils puissent être interprétés par tous. Ils doivent aussi pouvoir s’adapter pour permettre de les afficher sur différents devices sans pour autant qu’il y est une perte d’information. Enfin, les contenus présents sur le site doivent pouvoir être facilement distinguables et bien séparés pour éviter à l’utilisateur de se perdre ou de rater des éléments
Utilisable
Le site doit pouvoir être utilisé par tous, sans connaissance préalable de son fonctionnement. Toutes ses fonctionnalités doivent donc être accessibles depuis le clavier, les contenus doivent rester suffisamment longtemps pour être lus et assimilés et les éléments pour s’orienter sur le site doivent être bien visibles et accessibles. Il faut également être vigilant aux contenus risquant de déclencher des crises d’épilepsie.
Compréhensible
La compréhension du site et des contenus qu’il contient est également essentielle. Les utilisateurs doivent être en capacité de saisir le sens des contenus textuels qui doivent être clairement lisibles. Les pages ne doivent pas non plus apparaître soudainement car cela risque de désorienter l’internaute. Pour finir, l’utilisateur doit pouvoir être accompagné dans sa saisie grâce à un correcteur.
Robuste
Enfin, le contenu doit être suffisamment robuste pour être interprété de manière fiable par un grand nombre d’utilisateurs, y compris sur les technologies d’assistance. Cela doit fonctionner sur tous les navigateurs et systèmes d’exploitation.
Les bonnes pratiques à mettre en place pour créer un site accessible
En pratique, ça donne quoi ? Petit zoom sur quatre points essentiels en accessibilité sur un site web.
Les couleurs
Centrale sur un site, la couleur permet de se démarquer et d’affirmer l’identité de marque. Mais pour que celle-ci puisse être vue par tous, il faut respecter quelques règles. Les couleurs sombres sont à privilégier. Ce sont celles qui sont les plus visibles ! Attention aux couleurs chaudes qui sont, elles, moins accessibles. Vous pouvez les utiliser, mais uniquement sur les parties décoratives, c’est-à-dire là où l’utilisateur ne risque pas de perdre d’informations s’il ne la voit pas.
L’astuce Digisanté : Pensez à toujours vérifier vos couleurs en termes d’accessibilité avant de valider votre charte graphique. Il existe de nombreux sites et logiciels pour cela ! Celui de notre graphiste préférée c’est Contrast Finder.
Les illustrations
Sur un site internet, on différencie deux types d’illustrations visuelles :
Les illustrations informatives sont celles qui sont essentielles pour permettre à l’utilisateur de comprendre une page web. On entend par là les infographies ou les visuels centraux d’un site. Ils doivent donc être accessibles même aux personnes qui ne sont pas en capacité de les voir ! Mais alors comment faire ? Vous devez décrire de la manière la plus simple et la plus compréhensive ces visuels dans la balise .
L’astuce Digisanté : Oubliez les termes génériques comme “infographie sur les bienfaits des plantes” ou encore “photo d’une gélule ». Soyez précis, concis et apporter des informations essentielles. Les illustrations décoratives sont celles qui rendent la page esthétique. N’ayant aucune utilité à la compréhension de la page, leurs balises doivent rester vides.
Les typographies
La typographie est l’un des points les plus importants sur un site pour l’accessibilité numérique.
Le type de police utilisé varie en fonction du type de texte que l’on met en avant. On ne va pas mettre la même typographie sur un long texte et sur un petit titre. Pensez également à ajuster la taille de l’écriture et les espacements entre les caractères. Il existe aussi des polices adaptées à un certain type de trouble, comme pour les dyslexiques.
L’astuce Digisanté: Testez, testez, testez ! Pour être sûr que vos textes sont bien visibles, rien de mieux que de vérifier. Essayez vos typographies sur différents types d’écran et assurez-vous qu’elles sont toujours lisibles.
Les animations
Au revoir les pop-up et autres bandeaux clignotants inesthétiques ! L’utilisateur doit pouvoir se repérer sans être surpris par de multiples animations. On évite également les vidéos et les audios qui se lancent automatiquement à l’ouverture de la page.
L’astuce Digisanté : faites des changements progressifs sur vos pages pour ne pas perdre l’internaute. Mettez par exemple en place une barre de chargement visible qui aidera l’utilisateur à se repérer.
Se faire accompagner par des experts de l’accessibililité numérique
Faire un site accessible est donc très important, particulièrement dans le domaine de la santé, pour pouvoir être visible de tous et permettre l’accès de l’information au plus grand nombre. On peut parfois vite se perdre avec toutes les choses qu’il faut connaître pour rendre un site accessible. La multiplicité des labels et des règles à suivre freinent beaucoup de personnes au développement de l’accessibilité. Être accompagné par des experts formés au développement de sites accessibles est primordial pour réussir. Chez Digisanté, nous avons toujours eu à cœur de permettre à tous d’accéder aux contenus, et ce, peu importe la condition physique ou mentale des personnes.
En 2021, nous avons fait le choix de nous spécialiser dans ce domaine en formant notre équipe de développeurs et de webdesigners à l’accessibilité numérique. Après une semaine de formation complète sur le sujet, nous avons lancé le développement d’un template WordPress pour permettre de créer des sites accessibles. Présentez-nous votre projet et nous serons ravis de vous guider dans la réalisation de celui- ci.
Article rédigé par Yoann Rossi–Pérès, Chargé de communication junior
7 mai 2021
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Aujourd’hui, le secteur des podcasts est en pleine ébullition. Le divertissement et l’humour sont les thèmes préférés des amateurs de podcasts, mais la santé et le bien-être sont de plus en plus appréciés et de nombreux podcasts dédiés à la santé, mais aussi à la parentalité, au sport, à la nutrition…, voient le jour.
Découvrez dans cet article 3 raisons et 3 bonnes pratiques pour se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être. Et en bonus, nous vous livrons notre sélection de podcasts santé à écouter en ce moment…
3 raisons de se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être
Développer des podcasts dédiés à la santé et au bien-être permet avant tout de répondre aux nouveaux usages des patients et des professionnels de santé. Mais, les podcasts ont d’autres avantages.
Les podcasts sont moins concurrencés
Blogs, vidéos, podcasts, tous les trois font partis de la stratégie marketing de contenu. Depuis longtemps, les marques ont l’habitude de communiquer sur les blogs par l’écrit. La vidéo est aujourd’hui également très répandue. Mais l’audio reste un terrain de jeu pour les marques où la concurrence est moins forte. En effet, en 2019, on comptait 750 mille podcasts sur l’année entière pour 70 millions d’articles consultés sur les blogs par mois et 5 milliards de vidéos vues sur Youtube par jour…
Les podcasts sont faciles d’accès
Le contenu audio s’intègre facilement à la vie quotidienne, même celle des plus jeunes ! Pas besoin de lire ou de regarder pour y avoir accès, avec un téléphone et des écouteurs, on peut les consulter de partout et à n’importe quel moment. Les podcasts peuvent même être écoutés en faisant autre chose en même temps (marcher, courir, conduire…). Ils sont donc très simples d’accès et rentrent facilement dans les habitudes.
Les podcasts sont pédagogiques
Savez-vous que notre cerveau enregistre automatiquement ce qu’on écoute même si cela n’est pas volontaire ? C’est pour cela que le podcast est idéal pour faire de la pédagogie. Mais ce n’est pas la seule explication. En effet, grâce à la voix, il est possible de transmettre de l’émotion et de donner l’impression que l’auteur s’adresse directement à l’auditeur. Cela permet de garder l’attention de l’auditeur plus longtemps que via un texte ou une vidéo et donc de faire passer des messages plus longs.
3 conseils pour se lancer dans la création de podcasts santé et bien-être :
La réalisation d’un podcast demande une réelle expertise : préparation, enregistrement, diffusion, référencement… Voici les étapes pour créer un bon podcast santé et bien-être.
Étape 1 : Créer le podcast
Avant de lancer une série de podcasts, il est nécessaire de mener une réflexion pour définir
Un objectif et des cibles pour ce projet
Un concept novateur
Une ligne éditoriale originale
Une liste de sujets à traiter
Une durée moyenne
Un nombre de podcasts à créer
Un format
Ensuite, avant d’enregistrer chaque podcast, une phase de préparation est nécessaire pour le rédiger, tester le matériel, inviter et briefer les invités éventuels et faire des pré-enregistrements pour s’assurer de la fluidité et de la compréhension du message. Une fois l’enregistrement effectué, la phase de montage permet de produire un podcast santé et bien-être de qualité.
Étape 2 : Diffuser le podcast
Aujourd’hui, de nombreuses personnes écoutent des podcasts natifs, mais qu’est-ce que c’est ? Pour faire simple, le podcast natif est un contenu audio, diffusé sur le web au lieu de passer par une émission radio. Ce sont les podcasts disponibles sur les plateformes comme : Spotify, Deezer, Apple Podcast, Google Podcast … Il faut savoir que les podcasts natifs ne peuvent pas être diffusés directement sur les plateformes d’écoute. Il faut au préalable procéder à leur hébergement et à leur soumission auprès de chaque plateforme. Pour diffuser un podcast, est aussi possible de l’héberger directement sur son propre site Internet. Mais dans ce cas, un travail de référencement sera très utile
Étape 3 : Référencer le podcast
Pour qu’un podcast soit écouté, il faut qu’il soit vu. Pour cela, il ne faut pas délaisser l’algorithme Google et donc le référencement du podcast, en :
Choisissant les bons mots-clés (dans le titre et le descriptif)
Optimisant la page qui contient le podcast
Utilisant la search console Google Search
Une fois que le podcast est diffusé et bien référencé, il est important de suivre ses résultats. Grâce à Google Podcast Manager, vous pourrez garder un œil sur vos statistiques pour mieux connaître les envies de vos auditeurs. Cet outil vous détaillera de nombreuses informations comme :
Les heures de pointe de l’écoute de votre podcast
La durée d’écoute
Le nombre d’écoutes
Le type d’appareil utilisé
En bonus, quelques exemples de podcasts santé :
Singularité
Ce podcast créé par la voix des patients racontant leur histoire. Vous en saurez plus sur le quotidien de différentes personnes atteintes d’hémophilie.
Plan Aidant
Ce podcast donne la parole aux aidants. Leur quotidien est d’accompagner des personnes atteintes de maladies chroniques
Le journal d’une infirmière
Créé par Flavie Pottin, ces podcasts racontent le quotidien d’une infirmière de 28 ans. Tous les soirs, elle rédigeait son journal de bord pour décompresser et un jour elle a décidé de le transformer en podcasts.
Le café Health Tech Podcast
La première émission dédiée à la HealthTech en France. Tous les premiers lundis du mois, retrouvez des interviews, des conseils donnés par des experts du secteur sur les grandes tendances de la HealthTech.
Au mieux de ta forme
Lisa Salis après de nombreuses années d’expérience en tant qu’experte en nutrition et naturopathie, elle souhaite démocratiser l’accès à la nutrition et la santé.
Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
26 mars 2021
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L’année 2020 a été un bouleversement pour tous et a demandé de faire preuve d’adaptation et d’innovation comme jamais ! Les modes de relation et les interactions ont été modifié. La transformation digitale a connu une accélération avec l’émergence de nouvelles solutions. Le développement de la e-santé va sans nul doute perdurer en 2021.
Aujourd’hui, nous vous partageons les 6 tendances e-santé qui semblent se dessiner pour cette nouvelle année.
Les podcasts santé en plein buzz
Depuis 2019, les podcasts connaissent un essor dû à l’ouverture de diverses plateformes dédiés. D’après l’étude Global Audio, il y a 4,6 millions d’auditeurs par mois, soit 9,8% des Français. Bien sûr, le secteur de la santé n’échappe pas à cette nouvelle tendance. En 2020, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin de donner la parole aux soignants, d’accompagner les patients et d’informer de façon ludique sur l’actualité médicale ou e-santé.
Les podcasts seront certainement la nouvelle tendance de l’année 2021 en termes de communication pour le secteur de la santé. Le CHU de Bordeaux l’a bien compris. Pendant le confinement, il a créé plusieurs épisodes pour donner la parole à ses soignants et ainsi, éclairer les auditeurs sur les besoins et problématiques rencontrées au quotidien dans les établissements de santé.
Les patients et professionnels de santé influenceurs
La place des influenceurs est devenue essentielle, même dans le secteur de la santé. Les réseaux sociaux, permettent aujourd’hui de libérer la parole et aussi de lever certains tabous sur le handicap ou les maladies chroniques par exemple. Ces patients veulent sortir de l’ombre et rompre l’isolement. Nous pouvons le voir avec l’influenceuse Hermine Sed par exemple, fondatrice de la chaîne Vivre Avec. Elle soulève les questions liées à la vie des personnes atteintes du syndrome Ehlers-Danlos.
Aujourd’hui, en plus des patients, les professionnels de santé prennent aussi la parole sur les réseaux sociaux. Ces acteurs de santé influenceurs se mobilisent pour délivrer une information claire et fiable.
La gamification en accompagnement de la maladie
Ce terme est apparu il y a quelques années dans le domaine de la santé et il continue de se développer.
La gamification consiste à utiliser la logique et la mécanique des jeux pour inciter les utilisateurs à adopter certains comportements.
Dans la santé, la gamification peut être utilisée pour accompagner le patient dans la compréhension de sa maladie, mais peut aussi servir à délivrer des conseils pour mieux vivre au quotidien. La gamification peut prendre des formes diverses : jeux mobiles, simulations numériques, cas cliniques virtuels… Cette pratique a déjà fait ses preuves.
On peut citer par exemple le jeu Packy and Marlon qui a permis de réduire de 77% les cas d’hospitalisation en urgence des enfants diabétiques aux Etats-Unis. Nous espérons un aussi bon résultat en France, grâce à l’application Novi-Chek. Elle raconte l’histoire d’un jeune diabétique dont l’ascension de la montagne en autonomie est possible si l’utilisateur répond à des questions sur le diabète. Cette application, destinée aux diabétiques de types 1 entre 13 et 25 ans, accompagne l’utilisateur grâce à un carnet de suivi du traitement, mais aussi l’aide à devenir autonome et à gérer son diabète, tout en profitant de sa vie d’adolescent.
Les réseaux sociaux animés par les acteurs de la santé
Les médias sociaux se sont imposés depuis plusieurs années aux marques car ils permettent de générer de nombreuses interactions, de créer une relation avec les internautes et de diffuser rapidement de l’information. De plus, plusieurs fonctionnalités sur les réseaux sociaux permettent aujourd’hui de rendre l’échange plus vivant et plus direct notamment les lives sur Instagram. Ces dernières années, les acteurs de la santé ont pris conscience du potentiel des réseaux sociaux et la création d’une page Facebook ou d’un compte Instagram par les laboratoires ou les associations, autour d’une pathologie chronique, est devenue une pratique répandue.
Nous pouvons par exemple citer le compte Instagram @boxonslasep, créé par Merck, pour soutenir et accompagner les personnes atteintes de sclérose en plaque. Sur ce compte, il y a de nombreux témoignages, de conseils pour montrer aux personnes atteintes qu’elles ne sont pas seules… Ces comptes animés par les acteurs de la santé ont certainement un bel avenir devant eux.
L'IA en soutien de la médecine
L’Intelligence Artificielle (IA) va certainement continuer de se développer cette année également car elle permet au secteur de la santé de devenir plus accessible, abordable et efficace. Dans ce domaine, nous retrouvons de plus en plus de chatbots et voicebotse mais aussi des logiciels d’aide au diagnostic comme par exemple la solution développée par la startup Hera-Mi, qui met l’IA au service du diagnostic radiologique du cancer du sein. Cette IA est devenue un véritable outil pour générer des interactions avec les différentes cibles et permet d’apporter de nouvelles possibilités de diagnostics, de suivis et de traitements aux patients. Son développement n’est pas prêt de s’arrêter.
Le combat contre les fakes news
Aujourd’hui, nous avons une facilité d’accès à l’information mais aussi aux fake news. Même si nous sommes bien avertis, il peut parfois s’avérer compliqué de savoir si une information est vraie ou non. La crise actuelle a montré à quel point les fake news pouvaient circuler vite sur le Net… En 2021, la qualité, l’accessibilité et l’animation de l’information santé restent des enjeux majeurs. Les professionnels de santé ont un rôle important à jouer afin de mettre à disposition du grand public des messages fiables et ainsi battre l’infobesité…
Nous aurions pu aussi aborder le sujet du Big data dans le domaine de la santé ou encore de la sécurisation des données avec le RGPD ou de l’accessibilité avec le RGAA. Ces sujets sont majeurs pour le secteur de la e-santé. Ils seront l’objet de prochains articles détaillés.
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Visio-conférence, formation à distance, évènement live … Même si le distantiel a commencé il y a plusieurs années, la crise sanitaire, le rend aujourd’hui stratégique. Vous, acteurs de la santé et du bien-être, qui souhaitez continuer d’échanger, de partager, de former, d’inviter vos patients, prescripteurs ou clients, voici un mode d’emploi pour réussir vos projets en distantiel et notamment vos formations et conférences digitales. Pour faire de la formation en ligne, il est possible d’opter pour différents : MOOC ou SPOC, Webinar, e-learning…
Afin de vous aider à choisir le format de formation en ligne le plus adapté à votre besoin, voici en toute simplicité les avantages et les inconvénients de chacun d’entre eux.
Focus sur chaque formation :
Le e-learning
Le e-learning est le plus ancien, le plus connu et le plus utilisé des formats de formation à distance. C’est aussi le terme générique pour désigner l’ensemble des e-formations.
Ce dispositif consiste en la création d’une plateforme où sont proposés des modules de formation que les apprenants peuvent consulter lorsqu’ils le souhaitent. Les modules de formations peuvent être débloqués progressivement. La plateforme peut également être agrémentée de quiz pour valider les connaissances. Les interactions avec le formateur se font par tchat ou mail.
Vous, professionnel de santé, retrouvez des plateformes pour toujours entretenir vos connaissances. Découvrez différentes plateformes comme
- Défimédoc afin de se former sur les différents types de médicaments.
- Santéformapro pour vous accompagner dans votre parcours de développement professionnel.
Les +
- Pas besoin de la présence du formateur sur toute la durée de la formation
- Autonomie dans l’apprentissage (pas de contraintes de lieu, d’horaires…)
- Moins couteux que l’organisation d’un cycle de formation en présentiel et possibilité de proposer la formation à l’infinie
- Possibilité d’avoir des statistiques de suivis, résultats…
Les -
- Isolement des apprenants et manque d’interactivité
- Taux d’abandon élevé
- Pas de contact direct avec le formateur et l’apprenant
- Payant
Le webinaire ou conférence en ligne
Le webinaire permet la réalisation d’une conférence en ligne via un logiciel ou une plateforme dont les sujets et objectifs sont variés. Il est utilisé surtout pour la présentation d’un nouveau produit, des conférences de presse, des formations de logiciel …
Les +
- Interactif : communication entre l’organisateur et les participants. Possibilité de poser des questions via le système de chat.
- Pratique et court
- Possibilité de proposer un replay
- Un suivi des résultats grâce à des statistiques précises
Les -
- Difficulté de garder l’attention de tous pendant toute la formation
- Une audience très diverse entrainant des demandes différentes et parfois des difficultés d’accès
- Horaire fixe : Trouver un horaire stratégique
Les webinaires vous intéressent ? Découvrez ici, le programme des webinaires autour de la santé proposé par l’Agence du Numérique en Santé.
Pour vous aider, voici deux plateformes pour la réalisation de vos webinaires : livestorm et webikeo.
Ces 2 plateformes permettent de :
- Créer sa chaîne de formation (privée pour dédier le contenu aux adhérents / avec logo du la CNM)
- Gérer les inscriptions (dont les relances)
- Diffuser et enregistrer les formations
- Échanger avec les participants via tchat en live
- Remercier les participants (avec transmission du replay ou support pdf (qui peut être différent du support projeté si problème règlementaire) ou transmettre le lien du questionnaire de satisfaction)
Le MOOC
Le MOOC est un mix entre le e-learning et le webinaire. En mixant vidéos pédagogiques, tests de connaissances (quiz), cas pratiques fil rouge, visioconférences…, ce format a tous les avantages :
Les +
- Une formation tendance qui répond aux attentes actuelles
- Une organisation autonome de l’apprenant
- Une dynamique de groupe
- Une proximité avec l’équipe pédagogique
Les -
- Une durée trop longue ou un travail hebdomadaire trop conséquent peut décourager certains apprenants.
- La technique ne doit pas être un frein mais un plaisir à utiliser.
Alors que les MOOC sont surtout utilisés par les étudiants et les universités, de plus en plus de laboratoires ou associations proposent ce type de formation mais plutôt sous forme de SPOC. Mais quelle est la différence entre le MOOC, le COOC et le SPOC :
- Le MOOC (Massive Open Online Course) est une formation accessible à tous librement proposé par une organisation identifiée
- Le COOC (Corporate Open Online Courses) est une formation proposée par une entreprise. Elle peut être interne afin de s’adresser à ses salariés ou ses clients. Mais elle peut être aussi externe, celle-ci s’adresse à tous types de publics pour répondre aux enjeux de fidélisation.
- Le SPOC (Small Private Online Course) est un cours en ligne en petit groupe privé.
L'évènement en ligne
Vous n’avez pas le temps pour des formations ? Pas de soucis, vous pouvez participer à des évènements en ligne. Juste le temps d’une soirée, retrouvez diverses informations sur un produit ou une entreprise. Il est utilisé surtout pour des salons virtuels ou encore une remise de trophée.
Les +
- Des coûts faibles
- Une audience plus large
- Les événements numériques permettent de générer moins de déplacements, de gâchis alimentaire et de déchets.
- Possibilité de replay
Les -
- Le fruit du hasard. Le nombre de participants dépend de nombreux facteurs notamment : l’heure, la date, le sujet, la plateforme, l’accessibilité, il y a souvent des gens qui se désistent au dernier moment
- Le manque de contact notamment pour une remise de trophées
Intéressé(e)s ? Utilisez différentes plateformes pour vos événements en ligne comme Youtube, Twitch. Si vous le souhaitez, vous pouvez retrouver la remise des trophées de la communications 2020, ici. Ils récompensent les meilleurs acteurs français de la communication et notre avons eu le plaisir de découvrir que notre campagne de communication dédiée à Os’care, pour la société Winncare France, a été récompensée à la 4ème place dans la catégorie « Meilleure action de communication sur un thème précis réalisée par un organisme privé ».
Les facteurs clés communs à toutes les formations :
Bien différentes toutes les trois, elles se ressemblent dans la préparation et ont en commun :
- De reposer sur la technologie, d’où l’important de veiller à ce que la plateforme soit sécurisée, facile à utiliser et administrer, ergonomique, responsive, traductible…) et de se l’approprier.
- D’assurer le suivi pendant et après la formation.
- D’obliger à créer l’événement avant pour s’assurer d’un bon nombre de participant.
Pour un e-learning, un MOOC ou encore un webinaire, le suivi de ce projet reste approximativement le même. Voici les différentes étapes qu’il faut suivre pour réussir sa webformation :
- Constitution et gestion de l’équipe (technique, com, pédagogique…)
- Gestion du projet (rétroplannings, tests, choix intervenants…)
- Développement de la solution technique
- Création des plans de formation et/ou des supports pédagogiques puis intégration sur la plateforme
- Gestion de la communication et des inscriptions
- Déroulement de la formation
- Reporting de suivi des résultats
Attention aussi au contenu ! Les webformations demandent souvent plus d’attention que les formations physiques. Pour garder l’attention de vos apprenants, n’oubliez pas :
- Des slides très visuelles
- Un format court (pas plus de 45 min.) et dynamique
- 2 intervenants dans l’idéal (1 expert / 1 représentant de l’entreprise (qui sera en charge de la présentation, des introductions de chaque partie, de la conclusion…))
- Un accès facile à la plateforme
Un conseil pour finir : N’hésitez pas à nous contacter pour vous aider à concrétiser votre projet sur les webformations. Notre expérience de plus de 10 ans, dans la mise en place de formations et évènements en ligne fera le succès de votre projet !
Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
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Grâce à notre marronnier 100% santé et bien-être, ne ratez plus les dates et les évènements clés de l’année 2021 pour animer vos réseaux sociaux.
Cette année, nous voulons être 100% heureux et responsables, pour cela nous vous avons concocté un challenge par mois. Découvrez-les en téléchargeant notre marronnier 2021
Rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior
15 janvier 2021
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Merci aux Trophées de la Communication et aux équipes de Winncare pour leur confiance !
Chaque année, les Trophées de la Communication récompensent les meilleurs acteurs Français de la communication et, lors de la 19ème cérémonie qui s’est tenue le vendredi 29 novembre 2020, nous avons eu le plaisir de découvrir que notre campagne de communication dédiée à Os’care, pour la société Winncare France, a été récompensée à la 4ème place dans la catégorie « Meilleure action de communication sur un thème précis réalisée par un organisme privé ».
Article rédigé par Aude Lucas, Co-fondatrice
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Au premier coup d’œil, votre marque est reconnaissable grâce à elle.
Bien réfléchie et aboutie, elle envoie des signaux forts à vos clients potentiels et les incitera (ou pas) à s’intéresser à vos produits et services.
Elle est parfois négligée par les petites marques, alors qu’elle représente pourtant le point de départ d’une stratégie de communication réussie.
Elle, c’est l’identité visuelle !
Qu'est ce qu'une identité visuelle ?
L’identité visuelle est l’ensemble des éléments graphiques qui permettent d’identifier immédiatement une entreprise ou une marque. Les éléments qui la constituent sont :
Le logo
C’est l’élément phare de l’identité visuelle. Il doit être unique et facilement mémorisable. Il est le symbole qui représente votre entreprise.
Les couleurs
Elles permettent l’identification rapide de vos produits ou services auprès de vos clients. Choisissez une palette harmonieuse, en fonction des attentes de votre cible.
Les typographies et tailles de caractères
Elles seront déclinées sur tous vos supports.
Les éléments graphiques
Ce sont des icônes, pictos, images qui définissent votre identité.
L’ensemble de ces éléments créent votre univers. L’identité visuelle est retranscrite sur un document de normes appelé : charte graphique. Son objectif est de définir l’utilisation de chaque élément de l’identité visuelle. Par ailleurs, la charte graphique permet de créer une cohérence sur les différents supports de communication de l’entreprise : (site web, réseaux sociaux, newsletters, cartes de visite, flyers et affiches…)
Comment définir la bonne identité visuelle ?
La première chose à faire, est d’analyser et de déterminer votre besoin.
Prenez le temps de vous poser les questions suivantes : comment définissez-vous votre entreprise ? Comment voulez-vous qu’elle soit perçue par vos clients ? Quelles valeurs voulez-vous véhiculer ?
Ensuite, réfléchissez à vos concurrents : Qui sont-ils ? Comment se présentent-ils ? Comment pouvez-vous vous différencier ?
Cerner votre cible : Qui sont vos clients ? Quels sont leurs centres d’intérêts, leurs habitudes ? Où les trouvez-vous ?
Enfin, faites le tour de tout ce qui vous plaît et vous inspire. Les dernières tendances, les styles et couleurs qui vous attirent…
Pour cette phase de brainstorming, faites appel à toute votre équipe. Une fois ces éléments synthétisés, vous pouvez passer à la phase de conception de votre identité visuelle. Il est important de vous faire accompagner de professionnels dans la conception de votre identité visuelle pour vous aider à y voir plus clair. Vous pourrez la faire évoluer avec le temps et l’adapter aux nouvelles tendances, cependant, il n’est pas conseillé de la changer ou d’en modifier les éléments trop régulièrement sous peine de perdre votre cible.
Pourquoi est-il important de réfléchir son identité visuelle ?
À l’ère d’Internet, le comportement des consommateurs évolue sans cesse. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à se rendre sur le site internet d’une marque avant d’aller en magasin pour réaliser un achat. 93 % d’entre eux sont sensibles à l’identité visuelle du produit qu’ils achètent et 85% considèrent les couleurs comme un élément décisif de leurs achats. Parmi la myriade d’offres présente sur le web, il est donc primordial pour une marque d’être représentée visuellement et de manière efficace pour :
Etre identifiable rapidement et sur le long terme
Rassurer ses prospects sur la qualité de l’offre proposée
Asseoir son positionnement sur le marché
Se démarquer de ses concurrents
L’identité visuelle est un outil stratégique fondamental pour toute entreprise qui souhaite se positionner durablement sur un marché. Le soin apporté à la définition de l’identité visuelle, induira indirectement la qualité des prestations proposées dans l’esprit du consommateur. C’est une étape cruciale qui nécessite mûre réflexion.
Et le domaine de la santé dans tout ça ?
Longtemps très traditionnel, les codes visuels de la santé se cantonnaient au bleu ou au vert… Aujourd’hui le secteur de la santé est en pleine mutation et se modernise. Les possibilités sont multiples, les codes évoluent et c’est tant mieux ! Face à la masse d’informations santé publiée chaque jour sur le web, les professionnels de la santé et du bien-être ont plus que jamais besoin de se positionner et de convaincre immédiatement leur patientèle. Une identité visuelle bien construite leur permettra d’être identifiables au premier coup d’œil et de véhiculer des valeurs qui les représentent : dimension humaine, accessibilité, confiance, bien-être, expertise, excellence, modernité, dynamisme, innovation…
Découvrez quelques unes de nos réalisations
ETTIC
C’est une plateforme d’emploi du secteur sanitaire, social, médico-social et du service à la personne en Pays de la Loire fait appel à nos services pour la création de son identité visuelle et de ses outils de communication.
CNAES
Dans le cadre de son installation, le Centre Nantais Atlantique de l’Effort et du Sport (CNAES) nous a confié la création de son identité graphique ainsi que la conception de son site Internet destiné à informer les sportifs sur la prise en charge qu’ils peuvent trouver au centre.
Article rédigé par Valentine Zwiller, Graphiste
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L’environnement, c’est la santé et l’état de santé de notre planète devient un sujet de plus en plus préoccupant.
Nos habitudes changent pour essayer d’adopter des gestes plus écologiques (limitation de la consommation d’eau et d’énergie, consommation locale et responsable, réduction de nos déchets et tri sélectif, adoption de nouveaux modes de déplacement,…).
Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser le numérique participe grandement à la pollution de notre environnement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, le numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce chiffre vous paraît flou ? Pour vous donner un indicateur, le trafic internet émet autant de CO2 que le trafic aérien.
Devant un tel constat, chacun d’entre nous peut faire quelques gestes pour que le numérique devienne plus écologique et que le digital reste au service de la santé… Pour commencer, voici 4 astuces très simples à mettre en place pour diminuer l’émission de CO2…
Supprimer régulièrement ses e-mails
Aujourd’hui, les e-mails ont pris une place importante dans notre communication. En France, un internaute français reçoit en moyenne 39 e-mails par jour. Cependant, seulement 50 % de ces mails reçus intéressent l’internaute. Pour autant, ce n’est pas pour cela qu’il les mettra à la corbeille. Mais saviez-vous que la conservation d’un e-mail consomme 10g de CO2 ? Il devient donc nécessaire d’adopter le bon geste : supprimer tous les e-mails inutiles et cela le plus régulièrement possible et sans oublier de vider aussi sa corbeille. Une petite astuce pour y arriver facilement : il existe un logiciel 100 % français qui permet de nettoyer les boîtes e-mails et de bloquer les newsletters non lues : Cleanfox.
Adopter une navigation responsable
Et si nous naviguions sur le web de façon plus responsable ? Et oui, c’est possible ! Une des premières astuces, c’est de limiter le temps passé sur les moteurs de recherche. Une recherche sur Google émet 5 à 7g de CO2. Cela peut vous paraître négligeable, mais il faut savoir qu’il y a environ 65 000 recherches par seconde. Il est possible de réduire ce nombre, en créant des dossiers avec nos sites favoris pour éviter de passer par Google. Sinon il existe des moteurs de recherche éco-responsables, notamment : Écosia ou Lilo .
Faire un tri dans son stockage
L’utilisation d’un cloud a révolutionné le travail en entreprise. Cependant, le cloud reste la source principale de pollution. Si nous souhaitons aller plus loin dans le numérique écologique, il est important de faire du tri dans notre stockage Cloud. nous pouvons supprimer tous les dossiers qui ne sont plus utiles et les archiver soit vers le stockage local de notre ordinateur, soit vers un disque dur.
Garder ses équipements numériques le plus longtemps possible
En France, notre consommation de nouvelles technologies nous pousse à changer en moyenne tous les 3 à 4 ans notre ordinateur portable et tous les 6 ans notre ordinateur fixe. L’envie du neuf et de la nouveauté est peut-être parfois irrésistible mais nous pouvons essayer de rallonger la durée de vie de nos équipements informatiques en : Chouchoutant notre équipement, favorisant la réparation et si nous n’avons pas d’autres solutions qu’acheter, essayons de trouver des équipements d’occasion.
Comme vous avez pu le constater, le secteur numérique demande beaucoup d’énergie pour fonctionner. Aujourd’hui, seulement 27% des français ont conscience de la notion d’écologie digitale. Si chacun de nous, particuliers comme professionnels, appliquons ces quelques astuces, nous pourrions renverser la situation. Des petits gestes simples, mais indispensables, peuvent diminuer notre pollution numérique…
Article rédigé par Léna Kneusé, Chargée de communication junior