Le Ségur du numérique en santé est le volet numérique du Ségur de la santé. En tant qu’agence spécialisée dans le digital et la santé, Digisanté s’est penché sur le Ségur du numérique de la santé pour vous en dire plus sur ce projet structurant et qui prend la forme d’une consultation des acteurs de la santé dédiée au numérique. L’ Agence du Numérique en Santé (ANS) et de la Délégation au Numérique en Santé (DNS) sont deux acteurs impliqués dans cette transformation numérique. L’échange de document de manière dématérialisée tout en assurant la sécurité et la confidentialité des données est le point clé de ce programme national.
Le Ségur du numérique en santé, qui est concerné ?
L’ensemble des acteurs de la santé (pharmaciens, professionnels de santé, établissements de santé, etc.) sans oublier les patients qui ont aussi un rôle à jouer sont concernés par le Ségur du numérique en santé.
Le Ségur du numérique en santé, pour quel objectif ?
Les données liées à la santé sont au cœur de la problématique du Ségur. Renforcer la sécurité et la fluidité du partage d’informations de santé sont les deux grandes thématiques du projet. Plus globalement, l’ambition du Ségur du numérique en santé est de favoriser et d’accélérer le développement du numérique dans le secteur de la santé.
Le Ségur du numérique en santé, quelles missions ?
Le passage au numérique des données de santé passe essentiellement par mon espace santé auquel ont accès à la fois les professionnels de santé et les patients. Mon espace santé, c’est un service numérique à l’initiative de l’Assurance Maladie et du ministère de la santé. Il permet aux utilisateurs d’accéder facilement à l’ensemble de leurs documents et informations de santé en toute sécurité tout en facilitant les échanges via une messagerie sécurisée. Avec le Ségur du numérique de la santé, l’objectif est d’alimenter et de faire de Mon espace santé, la référence en termes d’e-santé. Pour accélérer la modernisation du système d’informations en santé français, un investissement à hauteur de 2 milliards d’euros est consacré au Ségur du numérique en santé.
Et pourquoi le terme « Ségur » ?
Et si vous vous demandiez quelle est l’origine du terme « Ségur », nous avons la réponse ! Il fait référence à l’adresse du ministère de la Santé situé avenue de Ségur dans le 7e arrondissement de Paris.
Allier digital et santé, une problématique que connait bien Digisanté. En effet, communiquer sur ces sujets, c’est notre cœur de métier ! Au fil des ans, nous avons collaboré avec plusieurs entreprises dont l’ambition est également de proposer des services de santé innovants. Nous les avons accompagnées pour les aider à communiquer et mettre en avant leur projet. Pour en savoir + sur ces entreprises qui travaillent sur la digitalisation de la santé et développent de nouveaux outils numériques, rendez-vous sur :
Encore plus d’informations sur le ségur du numérique en santé par ici
Articlé rédigé par Marie Lefief, Chef de projet digital chez Digisanté
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Le live shopping, également connu sous le nom de shopping en direct, est en train de conquérir le monde du commerce en ligne. Il offre aux entreprises l’opportunité de présenter leurs produits en direct via des vidéos diffusées en temps réel sur diverses plateformes en ligne. Cette approche ne se limite pas aux domaines de la mode ou de la technologie, elle trouve également sa place dans le secteur de la santé. Dans cet univers en constante évolution, le live shopping devient un allié de choix pour éduquer, mettre en avant des produits de santé innovants, et favoriser une communication fluide entre les acteurs de la santé et les patients.
Découvrons comment le live shopping injecte une dose de fun dans notre bien-être à travers quelques exemples inspirants.
L'Éducation en Temps Réel pour une Santé Éclairée
Imaginez un médecin passionné par la prévention des maladies qui anime une émission en direct, vous expliquant tout sur la manière de mener un style de vie sain. Des astuces pour une alimentation équilibrée, des exercices ludiques à pratiquer chez vous, et des informations sur les dernières découvertes médicales. Grâce au live shopping, ces précieux conseils sont désormais à portée de clic, en temps réel.
Un exemple concret ? Une session live sur le compte Instagram très dynamique de Magimix ! Ils sont en direct et nous embarquent dans une aventure culinaire où la santé est à l’honneur. Au menu ? Des recettes santé super faciles à réaliser grâce à leur robot magique. Tout en suivant la diffusion en direct, les internautes peuvent se familiariser avec la simplicité d’utilisation de ces produits, et ce, tout en posant toutes leurs questions en temps réel. Bien plus qu’une simple leçon de cuisine : une expérience interactive pour prendre soin de sa santé en se régalant ! 🍏🍳😄
Mettre en Avant des Produits de Santé
Les pharmacies en ligne se positionnent en première ligne pour exploiter le potentiel du live shopping. Imaginez un pharmacien dynamique présentant en direct les derniers produits de santé, des suppléments vitaminiques aux tensiomètres connectés. Vous avez des interrogations sur un produit en particulier ? Aucun problème, posez votre question dans le chat en direct, et vous obtiendrez une réponse instantanée.
Un exemple frappant ? Respire, une entreprise qui excelle dans la création de produits cosmétiques à base de formules naturelles et hautement efficaces. Ces produits, vendus entre autres en pharmacie, ne sont pas seulement des produits, c’est une véritable aventure ! Respire ne se contente pas de vendre, elle crée une expérience. Comment ? En organisant régulièrement des sessions live pour mettre en avant leurs produits tout en invitant un expert en fitness à faire une démonstration en direct. Les téléspectateurs peuvent ainsi poser toutes leurs questions sur les produits en temps réel, et pour ceux qui sont conquis, l’achat peut se faire depuis le live. Respire bénéficie également de la notoriété de l’expert invité. 🌿💄💪
Améliorer la Communication Patient-Médecin en Temps Réel
Dans le domaine de la télémédecine, le live shopping crée une expérience interactive inédite. Imaginez un patient atteint d’une maladie chronique participant à une émission en direct animée par son médecin. Ils discutent de son état de santé, des dernières avancées médicales et des moyens d’améliorer son bien-être. Le patient peut poser des questions personnelles et obtenir des réponses directes de son médecin.
Un exemple ? Un spécialiste en cardiologie qui organise des sessions en direct pour expliquer comment prendre soin de son cœur. Il répond aux questions des patients en temps réel et partage des conseils pratiques pour une vie saine. Cette interaction en temps réel renforce la confiance du patient envers son médecin et envers sa propre santé. 🩺❤️
En résumé
Le live shopping en santé nous offre une opportunité unique de rendre la santé plus amusante, interactive et instructive. Des experts passionnés peuvent partager leurs connaissances en temps réel, des produits de santé peuvent être présentés de manière divertissante, et la communication entre les patients et les professionnels de la santé est renforcée.
Vous êtes une entreprise et êtes intéressés par la mise en place de live shopping en santé ?
N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact.
Nos experts se feront une joie de vous accompagner.
Article rédigé par Morgane CLERC, directrice adjointe de Digisanté
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Chez Digisanté, nous vous proposons des solutions visuelles sur mesure, en harmonie avec votre vision, mais également en suivant les tendances graphiques.
Le design graphique est un domaine en pleine évolution, il est directement influencé par les innovations technologiques et les changements sociaux. Pour cette année 2023, nous vous avons préparé une sélection des tendances graphiques qui pourra accompagner vos communications dans le secteur de la santé et du bien-être.
1. L’art génératif grâce à l’Intelligence Artificielle (IA)
Il n’est pas surprenant de constater que la première grande tendance qui se dégage est l’Intelligence Artificielle (IA) et l’art génératif. En 2023, l’utilisation de l’IA pour la génération de contenu graphique va certainement devenir de plus en plus courante.
Nous voyons cette évolution comme un outil qui peut stimuler et aider la créativité. Mais aussi faciliter le travail quotidien des graphistes et vous proposer des visuels toujours plus créatifs.
2. Le motion design
Pour dynamiser vos communications de manière audacieuse, le motion design est également la tendance graphique du moment qui permet de donner vie à des éléments. Il offre des contenus interactifs en combinant des éléments de conceptions graphique, typographique, de son et de narration.
Le motion design est aussi un bon moyen pour faire de la pédagogie dans le domaine de la santé ou du bien-être. Les vidéos motion sont l’outil parfait pour captiver votre public et transmettre votre message de manière percutante.
3. L’inclusivité sur nos supports
L’inclusivité est un mouvement d’actualité qui se fait également sentir dans nos créations visuelles. Dans le domaine de la santé, l’inclusivité est un aspect crucial qui prend de plus en plus d’importance. Les efforts pour rendre les services de santé accessibles à tous, indépendamment de leur origine ethnique, de leur genre ou de leur capacité physique, se multiplient.
Dans ce sens, afin de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder aux contenus et services digitaux, nous développons nos créations graphiques en respectant les normes d’accessibilité numérique.
4. L’éco-conception, le design responsable
Entre l’ère de la digitalisation et de l’environnement, nous développons aujourd’hui un design plus responsable. Une des pistes pour réduire l’empreinte carbone est de concevoir les sites en suivant les règles de l’éco-conception. Que ce soit pour les typographies ou le webdesign, des actions peuvent être menées pour réduire notre impact environnemental.
5. La couleur de l’année
Cette année, nous allons voir la vie en rose ! Le Pantone 2023 est Viva Magenta 18-1750.
Pantone explore la dynamique entre Intelligence Artificielle et créativité humaine pour créer « le Magentaverse ». Le couleur Viva Magenta exprime l’assurance et la vitalité, la vigueur et la force.
Dans le domaine de la santé et du bien-être, le rose apporte de la douceur, du réconfort et de l’espoir.
Nous le verrons certainement au cours de l’année, les tendances visuelles vont continuer à évoluer et à se développer. Nous gardons notre œil graphique ouvert !
Article rédigé par Philomène HENRY, graphiste chez Digisanté.
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Vous avez un projet de création ou de refonte de site Internet dans le domaine de la santé ?
Pour vous aider à vous projeter et planifier votre projet, nous avons décidé de vous en dire plus sur les coulisses de la création d’un site web.
En effet, entre le premier rendez-vous de prise de brief mené par nos directeurs conseils, Aude et Morgane et la mise en ligne finale du site web, bien des étapes sont indispensables pour réussir votre projet de création de site internet santé, que ce soit un site vitrine, un site évènementiel ou un site e-commerce.
Étape 1 : La planification
🎯 L’objectif
Répondre aux questions « qui fait quoi » ? Et bien sûr, « dans quel délai » ? Durant cette première étape, on présente, on planifie, on organise, on coordonne, on répartit… Cette première étape donne le GO au projet, c’est aussi le moment de motiver les troupes !
📝 Les missions réalisées
Cela commence par une réunion Kick-off en interne. Elle réunit l’ensemble des membres de Digisanté concernés par le projet de création du site web. Elle est suivie d’une réunion avec le client, afin qu’il puisse faire connaissance avec toute l’équipe projet. Durant ce point, un calage du rétro-planning reprenant l’ensemble des étapes de la création du site internet est effectué. Le rétro-planning sera suivi et mis à jour tout au long du projet.
👩🏫 Le responsable
Pour cette première phase, c’est le chef de projet qui prend la main. En tant que chef d’orchestre, c’est à lui de réunir les différents experts qui interviennent sur le projet : développeurs, ux-ui designers, intégrateurs, référenceurs, etc.
Étape 2 : La conception
🎯 L’objectif
Entrer dans le vif du sujet et construire le « squelette » du site, dans un souci de créer un outil utile et adapté aux futurs utilisateurs (user centric).
📝 Les missions réalisées
Création de l’arborescence (organisation des pages) optimisée pour le SEO, des wireframes (structuration des pages) et définition des différentes fonctionnalités souhaitées via un cahier des charges, et pour les projets les plus pointus, d’un cahier des spécificités techniques.
👩🏫 Le responsable
C’est le chef de projet qui pilote cette étape, toujours accompagné de ses experts (développeurs, ux-ui designers, intégrateurs, référenceurs…)
Étape 3 : Les maquettes
🎯 L’objectif
Créer l’aspect visuel du site internet en le pensant pour tous types de supports (tablette, smartphone, desktop). Accessibilité numérique et ergonomie sont indispensables pour une utilisation simple et fluide par les internautes.
📝 Les missions réalisées
Recherche d’inspiration et analyse de l’univers concurrentiel, proposition de moodboard et création des maquettes qui seront validées par le client avant de passer à l’étape suivante.
👩🏫 Le responsable
Le chef de projet passe le relai aux graphistes et ui/ux designers ! Ils activent leur esprit d’imagination pour donner réalité aux idées et envies du client tout en respectant leur identité visuelle. Chez Digisanté, Philomène, Lauranne et Arnaud sont nos spécialistes qui font preuve de créativité tout en alliant design et santé.
Étape 4 : Le développement
🎯 L’objectif
Ici nous entrons dans la partie technique du projet, c’est l’étape qui « donne vie » au projet.
📝 Les missions réalisées
Préparer le serveur, installer le CMS (sorte de « logiciel » permettant de créer et modifier un site web), intégrer les maquettes, installer les différentes fonctionnalités ou plugins souhaités, etc. Chez Digisanté, nous travaillons pour 90% des projets de sites Internet en Santé avec WordPress, le plus renommé et le plus utilisé des CMS. Celui-ci n’a plus de secrets pour nos développeurs Karine et Arnaud qui sont capables de créer des plugins de A à Z pour les projets les plus spécifiques.
👩🏫 Le responsable
C’est désormais le ou les développeurs qui ont le lead !
Étape 5 : L'intégration
🎯 L’objectif
Intégrer le contenu (textes, images, vidéos au site web) en une, deux, trois… dix langues si besoin !
📝 Les missions réalisées
On remplace le « lorem ipsum » (faux texte) utilisé pour la mise en page en attendant le contenu définitif, en d’autres termes du blablabla, par le vrai contenu. Il peut être fourni par le client ou bien créé en interne. Lorry et Chloé sont nos 2 conceptrices-rédactrices spécialisés dans le contenu santé. Pour clore cette étape, les développeurs finalisent l’optimisation du SEO et de l’accessibilité numérique.
👩🏫 Le responsable
Développeurs et chef de projets peuvent intervenir en binôme sur cette étape.
Étape 6 : Le recettage
🎯 L’objectif
Repérer, tester, corriger les bugs et respecter des normes règlementaires.
📝 Les missions réalisées
Le site web est passé au peigne fin en version desktop et mobile afin de s’assurer que le cahier des charges est bien respecté, que tout fonctionne parfaitement et qu’il est conforme au RGPD. Si le site doit faire l’objet d’une déclaration à l’ANSM (pour les sites qui font la promotion de médicaments par exemple), nous passons la main au service règlementaire du client.
👩🏫 Le responsable
Développeurs et chef de projet continuent de travailler ensemble.
Étape 7 : La mise en ligne
🎉 D DAY : l’étape finale, l’étape tant attendue, la dernière case du rétro-planning : nous y sommes !
🎯 L’objectif
Mettre en ligne le site web, le rendre visible et accessible par tous.
📝 Les missions réalisées
La mise en ligne d’un site web ne se fait pas en un clic, plusieurs étapes sont indispensables. Tout d’abord, le passage du site internet qui est sur le serveur de pré-production sur le serveur du client ou celui de production de l’agence. Ensuite le changement des urls pour coller au nom de domaine définitif et la mise en place des redirections pour ne pas perdre le référencement des sites existants. Sans oublier l’installation de Matomo, les derniers tests et l’installation du certificat SSL pour sécuriser le site web…
👩🏫 Le responsable
Les développeurs sont les maîtres d’œuvre de l’ultime étape, soutenus par toute la Digiteam.
Une fois mis en ligne, le plan de communication et d’animation est stratégique pour que le site puisse répondre à vos objectifs de fréquentation ou ventes… Un mois de garantie pour corriger d’éventuels bugs non identifiés avant est également proposé par l’agence ainsi qu’un forfait régie pour vous aider à mettre à jour votre site ou offrir de nouvelles fonctionnalités sur votre site internet santé.
Désormais la création d’un site web n’a plus de secret pour vous ! Notre équipe est à votre écoute pour vous accompagner dans votre futur projet de création de site internet santé.
Article rédigé par Marie LEFIEF, chef de projet digital chez Digisanté.
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Avez-vous déjà entendu parler du design thinking ? Ce concept très à la mode actuellement semble être un outil de référence, indispensable pour la conception de solutions innovantes centrées sur l’humain. Les experts garantissent qu’il est aujourd’hui nécessaire de se former à cette pratique au risque de ne pas pouvoir proposer des produits ou services non adaptés aux utilisateurs.
Dans cet article, nous vous faisons partir à la découverte de cette méthode innovante et son application au domaine de la Santé, où l’adaptation et l’innovation sont fondamentales pour répondre au mieux aux besoins des patients.
Le concept du design thinking
Développé dans les années 80 par Rolf Faste mais démocratisé à partir des années 2000 par Tim Brown, le design thinking se veut d’être une méthode applicable à tous les domaines, toutes les professions dans le but de faire émerger des solutions innovantes à la manière des grands designers et de leur boite à outils.
Plus qu’une méthode, il s’agit d’un véritable état d’esprit où l’humain est placé au cœur de chaque démarche. Pour répondre à ses besoins, le « designer » va partir en immersion et observer quels sont les modes de vie des utilisateurs pour lesquels il souhaite innover, quelles sont leurs habitudes, leurs craintes. L’objectif ? Faciliter la création de produits parfaitement adaptés au consommateur, parfois même sans que ce dernier n’ait à formuler ses vœux. C’est le travail du designer de les anticiper !
Il est possible de résumer le cheminement de la pensée du design thinking en 5 étapes principales :
- L’immersion: découvrir et comprendre le contexte, les besoins des usagers et des professionnels
- L’idéation : trouver le plus de solutions possibles en réponses aux problèmes posés
- La décision : choix de la solution la plus adaptée et viable
- Le prototypage : création d’un prototype pour tester l’idée
- La phase de test : avant la commercialisation
Cette démarche entraine donc à terme une nouvelle organisation du travail en entreprise où l’empathie, la créativité, l’itération, la co-création et le droit à l’erreur sont primordiales.
Le design thinking, un levier d’innovation dans le domaine de la santé
Dans le domaine de la Santé, le design thinking peut parfaitement s’appliquer aux problématiques qui peuvent se présenter par exemple dans les établissements de soins (mauvaises expériences aux urgences ou post-opération, réticence des patients vis-à-vis de certains examens médicaux etc…).
Maitriser le design thinking apparait ainsi comme une compétence au service des professionnelles de santé et de leurs patients.
Voici donc quelques exemples de l’application du design thinking dans les établissements de soins :
Des appareils IRM personnalisés
Le C.S Mott children’s Hospital de l’Université de Michigan a appliqué la démarche du design thinking pour rendre plus agréable les examens d’imagerie médicale en pensant aux enfants souvent effrayés et agités à l’idée de réaliser un examen IRM. Ils ont ainsi développé des machines à thèmes (monde sous-marin, château de sable, forêt) avec des écrans animés grâce auxquels les enfants supportent mieux ces examens souvent très long (60-90 minutes). Les équipes de l’hôpital ont même développé un programme « MR-I Can Do It » afin d’accompagner les patients (6-18 ans) et de les rassurer quant au déroulé de leur examen. L’anesthésie générale est également proposée pour les patients non éligibles à ce programme. Tout est donc mis en œuvre pour rendre leur séjour à l’hôpital plus agréable. Voici un bel exemple de design thinking au service de la santé !
Des plafonds virtuels dans les salles d’examens médicales
Dans la même démarche que les appareils IRM personnalisés, la société française Sky Factory a développé des plafonds virtuels afin de rendre plus apaisantes les salles d’IRM. C’est le recueil des témoignages auprès des patients qui a motivé la création de leurs produits car ceux-ci rapportaient souvent des mauvaises expériences relatives à l’ambiance « froide » de ces salles médicales. Les plafonds virtuels de Sky Factory permettent ainsi aux patients, grâce à leur composition Open Sky, de se plonger dans une ambiance de nature apaisante et méditative aux couleurs chaudes et à la luminosité réglable. Actuellement, ces plafonds sont surtout présents dans certains hôpitaux aux États-Unis mais nous espérons les retrouver bientôt chez nous en France !
Le projet « Jardin d’enfants » à l’hôpital Simone Veil
En France aussi, les hôpitaux sont de plus en plus nombreux à former leurs équipes au design thinking ce qui donne naissance à de nouveaux projets pour améliorer la qualité de prise en charge des patients. Par exemple, à l’hôpital Simone Veil (Val d’Oise) suite à un atelier sur le design thinking dispensé par klap.io, les équipes ont présenté un projet appelé « Jardin d’enfants ». Ce dernier vise à permettre aux patients de venir consulter à l’hôpital pendant que leurs enfants sont accueillis dans une structure dédiée avec des jeux et activités sous la responsabilité d’animateurs. Le « Jardin d’enfants » permettra de limiter le stress des usagers en facilitant leur organisation familiale.
D’autres idées comme la création d’itinéraires en couleurs avec des marquages au sol pour améliorer l’orientation dans l’hôpital ont également émergé à l’issue de cet atelier.
L’association « Les p’tits doudous »
Enfin, l’association les « p’tits doudous » qui regroupe aujourd’hui 106 associations locales, s’inscrit également dans la vision du design thinking car elle a pour mission première d’améliorer l’accueil et le bien-être des enfants opérés, de réduire leur anxiété par le jeu et le numérique avant l’opération chirurgicale. Elle a créé des actions innovantes pour dédramatiser le passage au bloc opératoire et offre des cadeaux aux enfants opérés. Leur ambition ? Faire évoluer les pratiques de soins à l’hôpital grâce à l’écoute des besoins des patients par les soignants et d’améliorer les conditions de vie du personnel soignant.
Pour s’adapter à des patients de plus en plus adeptes de nouvelles technologies, l’association a imaginé et développé un jeu interactif d’un nouveau genre avec l’entreprise Niji et le designer Djagg. Le jeu a été conçue avec 3 niveaux de difficultés selon l’âge. L’enfant devient acteur de son parcours hospitalier et, avec son avatar, réalise le parcours de sa chambre au bloc opératoire, jusqu’à sa phase d’endormissement. Quant aux retours, ils sont convaincants. On note une diminution de 80% de la prémédication et un « réveil plus détendu ». Encore un très bel exemple d’application du design thinking !
En conclusion, le design thinking est un mindset à adopter au plus vite afin d’apporter des solutions innovantes à l’écoute des besoins humains. Quel que soit le domaine, cette méthode permet un gain de temps et d’argent et constitue un levier d’innovation important. Dans le domaine de la Santé, on commence à voir plusieurs exemples d’application de cette méthode qui révèlent déjà des résultats plus que satisfaisants ! Ne reste plus qu’à continuer sur cette lancée…
Cet article a été rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui et ne cesse de battre des records dans tous les domaines. De leur côté, les pratiques des consommateurs ont elles aussi évolué poussant les commerces en ligne à se moderniser et adopter les nouvelles tendances marketing. Désormais, il faudra miser sur l’expérience d’achat pour fidéliser le client et se démarquer en étant présents sur plusieurs canaux de diffusion. Social selling, live shopping, ou encore green commerce, on vous explique quelles sont les nouvelles tendances à adopter pour booster vos ventes en 2022 !
Le e-commerce, un secteur en pleine croissance
L’achat en ligne n’est pas une pratique nouvelle mais il faut reconnaitre que la crise du Covid-19 a nettement accéléré la digitalisation des commerces et la diversification des outils marketing faisant exploser le marché du e-commerce partout dans le monde. La France est particulièrement adepte de ce mode de consommation et se place en 2ème position parmi les plus gros marchés e-commerce d’Europe derrière le Royaume Uni (rapport Fevad 2021).
Voici quelques chiffres issus du rapport de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance de 2021 pour illustrer l’ampleur du secteur :
- 112,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (+8,5% par rapport à 2019)
- 177 000 sites de marchands en ligne
- 41,6 millions d’acheteurs en 2020 soit 1,5 million de plus par rapport à 2019.
- Les catégories de produits les plus achetés : mode et habillement (53,9%), produits culturels (50,1%), hygiène & beauté (38,8%). Le secteur de la beauté et de la santé enregistre d’ailleurs la plus forte croissance avec une augmentation en termes de ventes de +42% d’après le baromètre Nielsen/Fevad.
Les chiffres sont convaincants et il est certain que le e-commerce ne cessera de croitre et de se diversifier dans les années à venir. Malgré tout, si vous êtes commerçants vous vous apercevrez très vite qu’il ne suffit pas seulement d’afficher vos produits sur votre boutique en ligne pour faire décoller vos ventes. Il faut être à la page et suivre les tendances marketing du moment pour booster vos ventes et atteindre un public plus grand et plus averti.
Nous vous expliquons donc dans cet article quelles sont les nouvelles tendances e-commerce à suivre pour l’année 2022.
Le live shopping, un format de vente e-commerce hybride
Le live shopping est une pratique née en 2005 en Chine sur la plateforme Alibaba. C’est un format de vente e-commerce hybride entre le live streaming et le téléachat qui est en plein essor depuis le confinement. Le principe est très simple : le vendeur présente son produit à l’écran tout en interagissant avec son audience via le chat. Les spectateurs peuvent alors directement poser leurs questions sur l’utilisation d’un produit puis l’acheter depuis la vidéo. Souvent les vendeurs diffusent également des codes promotionnels afin d’inciter à acheter.
Les avantages du live shopping sont nombreux : meilleure attention des spectateurs, engagement de l’audience via des interactions sociales (commentaires, emojis, likes), relation de confiance avec le vendeur, application possible dans de nombreux secteurs (live IKEA pour le mobilier, live Décathlon pour les articles de sport ou encore live Marionnaud pour les produits de beauté…).
L’objectif principal de cet outil marketing n’est donc pas forcément d’avoir des clients pour avoir des clients (les audiences sont très variables) mais plutôt de les fidéliser en leur proposant une expérience utilisateur originale et de faire en sorte qu’ils reviennent régulièrement vers la marque ce qui à terme générateur de chiffre d’affaires.
Où faire du live shopping ?
Le live shopping doit se faire d’abord sur le site web de la marque et peut dans un second temps être diffusé sur les réseaux sociaux. Pour se faire connaitre les marques peuvent aussi décider de faire appel à des influenceurs auxquels l’acheteur peut facilement s’identifier (par exemple, l’animateur Alex Goude qui réalise régulièrement des lives pour Micromania). C’est un véritable phénomène qui ne cesse de monter en puissance et connaitra encore de belles années devant lui. Austin Jiayi Li, influenceur chinois a réussi à vendre 15 000 rouges à lèvres en 15 minutes sur Tiktok grâce au live shopping, un record !
Pour ce qui est des produits de santé et bien-être, ce canal de vente en plein essor n’a pas encore été testé en France mais il pourrait parfaitement trouver sa place, par exemple dans le domaine des compléments alimentaires où il pourrait permettre de proposer des conseils personnalisés en live à la vente.
Le social selling, le futur eldorado du e-commerce
L’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux rend compte du caractère essentiel de ceux-ci dans notre vie quotidienne et ils apparaissent aujourd’hui comme le futur eldorado du e-commerce ! En effet, s’il y a encore quelques années, les réseaux sociaux étaient présentés comme des outils peu efficaces pour faire du e-commerce, il faut bien admettre que ces plateformes ont désormais complètement bouleversé la façon dont les consommateurs réalisent leurs achats. Que ce soit Facebook, Instagram, Tiktok ou même Pinterest, tous ces réseaux proposent aujourd’hui des boutons d’achats permettant aux particuliers d’acheter directement des articles. Les influenceurs, rois des réseaux, sont par ailleurs un maillon essentiel de ce système.
Aujourd’hui, les transactions sur les plateformes sociales sont estimées à plus de 492 milliards de dollars dans le monde entier et une croissance exponentielle semble prédire des recettes qui devrait tripler en 2025 !
Encore une fois, la Chine a déjà pris beaucoup d’avance dans ce domaine avec plus de 80% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont adopté le social commerce.
L’avantage principale de cette tendance pour le vendeur est le faible coût pour lancer sa boutique, une opportunité pour les petites entreprises (il suffit seulement d’être présent sur les réseaux), mais aussi la diffusion de ses produits à un publique très large.
Malgré tout, le social selling connait aussi ses doutes et ses limites. Les utilisateurs ont des appréhensions quant à leur protection lors de l’achat et craignent la présence de failles dans les politiques de remboursement. C’est pourquoi avant de tout miser sur le social commerce, il faut penser avant tout à gagner la confiance des utilisateurs.
Le V-commerce, une expérience d’achat en réalité augmentée
Si des marques comme IKEA ou Atoll ont déjà déployé une expérience d’achat en réalité augmentée, ce n’est plus réservé qu’aux plus grands. En effet, en 2020, Shopify a lancé Shopify AR, une boîte à outils facile à utiliser qui permet aux entreprises de créer leurs propres expériences de réalité augmentée afin de présenter leurs produits aux clients. Et cela semble fonctionner puisque Shopify rapporte que les interactions avec des produits ayant un contenu AR ont montré un taux de conversion 94% plus élevé que les produits sans AR !
La réalité augmentée et son V-commerce permettent de créer des expériences d’achat dites émotionnelles en offrant une immersion totale dans un univers interactif. L’utilisateur peut tester le produit de son choix de manière virtuelle (vêtement, accessoire, cosmétique, meubles) grâce à une vue à 360°. Et vous ? Seriez-vous prêt à tester l’expérience AR ?
La multicanalité, la clé pour booster les ventes
Être multicanal, c’est assurer la présence de son commerce sur plusieurs canaux de distribution. Par exemple :
- Lancez votre boutique en ligne sur une Marketplace (Amazon, La Redoute, Fnac…)
- Créez une application mobile pour faciliter l’achat sur smartphone
- Ajoutez une boutique sur vos pages Instagram et Facebook
- Valorisez votre catalogue sur Pinterest
- Référencez vos produits sur Google Shopping et les comparateurs en ligne
- Créez des campagnes Google Ads
Cette stratégie permettra de booster efficacement vos ventes, augmentera vos interactions avec les consommateurs et peut même être adoptée en complément de votre boutique physique !
Une analyse de sociétés multicanaux a ainsi révélé que les détaillants utilisant deux canaux réalisaient en moyenne deux fois plus de ventes que ceux utilisant un seul canal et même ceux qui n’ont pas de présence physique et qui ont vendu sur deux marchés en ligne ont généré en moyenne plus de 190% de revenus de vente que ceux ayant une seule présence en ligne.
Le commerce en ligne responsable et inclusif
Si vous souhaitez suivre la tendance, il est temps que votre e-commerce passe au vert ! On ne peut que vous conseiller de vous tourner vers un e-commerce responsable qui prend en compte les préoccupations actuelles. En effet, 62% des Français aspirent aujourd’hui à consommer mieux et se disent prêts à renoncer à des produits dont les modes de production sont néfastes pour l’environnement. Pour vous engager dans le commerce plus green, vous pouvez par exemple misez sur les emballages recyclables et réutilisables, proposez plusieurs modes de livraison ou encore soutenir le re-commerce (la seconde main).
En plus d’être un e-commerce écoresponsable, de nombreuses marques ont adopté la distribution inclusive. En effet, votre site internet ainsi que vos campagnes marketing peuvent aujourd’hui promouvoir la diversité et procurer un sentiment d’inclusion. Une enquête de 2018 par Accenture a d’ailleurs montré que les millennials étaient plus susceptibles de choisir une marque plutôt qu’une autre si elle faisait preuve d’inclusion et de diversité dans ses promotions et ses offres (70%), sa gamme de produits (68%) et l’expérience offerte en magasin (66%). La marque Dove par exemple, est un leader dans ce combat et s’engage depuis plusieurs années à donner la parole aux femmes ainsi qu’à promouvoir leurs vrais corps sans les retoucher. Le projet #MontrezNous lancé en 2019 illustre parfaitement leur politique inclusive, en créant une bibliothèque de plus de 10 000 images permettant aux entreprises d’utiliser des portraits qui brisent les clichés sur la beauté.
En conclusion, les nouvelles tendances du e-commerce s’appuient surtout sur l’expérience d’achat. Les réseaux sociaux sont mis en avant ainsi que les expériences immersives afin de créer une véritable connexion entre le vendeur et l’acheteur. Il est également indispensable d’assurer sa position sur plusieurs canaux pour faire décoller ses ventes et cela s’applique bien évidemment au secteur des produits de santé et de bien-être !
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en communication.
Suite à la transposition d’une directive européenne, un nouveau décret sur la protection des consommateurs sur internet daté du 25 mars 2022 est entré en vigueur le 28 mai dernier.
Ce décret s’inscrit dans la lutte contre les pratiques commerciales trompeuses et a pour but d’améliorer l’information que l’acheteur doit recevoir au préalable avant d’effectuer son achat. Il permet également d’aggraver les sanctions si le vendeur ne respecte pas ses obligations.
Les obligations à respecter par les commerçants
Elles étaient au nombre de 6 jusqu’à présent mais la liste s’est agrandie suite au décret. Désormais, 15 obligations sont à respecter scrupuleusement en cas de vente à distance, sur internet ou hors d’un magasin. Les principales informations à faire apparaitre sur le service de vente à distance sont désormais les suivantes :
- L’identification du vendeur : nom ou dénomination sociale, adresse de l’établissement, numéro de téléphone, adresse mail, adresse et identité du professionnel pour le compte duquel il agit ;
- Les moyens garantissant au consommateur d’être en mesure de conserver ses échanges écrits avec le professionnel sur un support durable, y compris la date et l’heure de ces échanges (ex : boite mail, courrier…) ;
- Les modalités de paiement, de livraison et d’exécution prévues dans le contrat ;
- Les modalités de traitement des réclamations ;
- La garantie légale de conformité, la garantie des vices cachés et toute autre garantie légale applicable ;
- La garantie commerciale et le service après-vente ;
- Les conditions de résiliation, pour les contrats à durée indéterminée ou à tacite reconduction, ainsi que la durée de ceux-ci ;
- Pour les contenus et services numériques, la fonctionnalité des biens concernés, leur compatibilité et interopérabilité, ainsi que les mesures de protection technique applicables ;
- Les coordonnées du ou des médiateurs auxquels le consommateur peut s’adresser ;
- Le coût de communication à distance pour la conclusion du contrat lorsque ce coût diffère du tarif de base ;
- Les éventuels codes de conduite applicables au contrat et les moyens d’en obtenir une copie ;
- La durée minimale des obligations contractuelles du consommateur ;
- L’éventuelle caution et autres garanties financières dues par le consommateur.
Les nouveautés du décret
Formulaire de rétractation
Le consommateur bénéficie de ce que l’on appelle « le droit de rétractation ». Cela signifie qu’il a 14 jours pour annuler sa commande passée en ligne, sans avoir à justifier sa décision et sans générer de coûts supplémentaires.
Un formulaire de rétractation dont le modèle est strictement défini, est désormais à fournir obligatoirement. Il doit comprendre nécessairement l’adresse électronique et le numéro de téléphone du fournisseur pour favoriser la prise de contact.
On note cependant que ce droit ne s’applique pas aux produits personnalisés, aux produits rapidement périssables, à la presse ni aux prestations de services d’hébergement.
Des réductions de prix plus transparentes
Suite à la mise en place du décret, les vendeurs qui souhaiteraient appliquer une réduction de prix sur leurs produits (en ligne et en magasin) devront nécessairement afficher le prix antérieur qui correspond au prix le plus bas au cours des 30 jours précédant la réduction. Cette mesure importante permet de protéger les consommateurs vis-à-vis des fausses réductions pratiquées par le passé.
Lutte renforcée contre les faux avis en ligne
Les vendeurs sont désormais tenus d’informer également par quels moyens ils récoltent les avis de leurs consommateurs. En effet, il est maintenant considéré comme pratiques commerciales déloyales :
- D’affirmer que des avis sur un produit sont vérifiés sans prendre des mesures raisonnables et proportionnées pour vérifier s’ils émanent réellement de consommateurs.
- De rédiger soi-même ou de demander à une personne tierce, physique ou morale, de rédiger de faux avis ou de fausses recommandations de consommateurs afin de promouvoir des produits.
De plus, un professionnel doit s’abstenir de rédiger un avis sur un produit ou service vendu par un concurrent. En effet, même s’il a effectivement acheté le produit ou service, cela peut relever d’une pratique de dénigrement.
Application du décret au marché pharmaceutique ?
Les pharmacies en ligne proposant à la vente des médicaments non soumis à prescription, déjà très règlementées n’échapperont certainement pas non plus au nouveau décret. Les obligations strictes en matière d’information et de protection du consommateur sont les mêmes voire sont renforcées pour ces e-pharmacies (notice d’information obligatoire, formulaire de santé à remplir, protection des données médicales personnelles, etc…) seulement le droit de rétractation ne pourra pas s’appliquer aux médicaments ni aux produits d’hygiène. En effet, l’absence du droit de rétractation se justifie par des impératifs de sécurité car ces produits en leur qualité de produits de santé sont susceptibles de se détériorer rapidement.
Le domaine du e-commerce pharmaceutique étant susceptible d’évoluer dans les prochaines années, il faudra rester attentif aux réglementations applicables vis-à-vis du consommateur qui n’est plus simple client mais également patient.
En conclusion, grâce au nouveau décret, les droits du consommateur en matière d’accès à l’information, se voient nettement évoluer en sa faveur, le protégeant plus efficacement des risques du e-commerce et de ses pratiques parfois déloyales.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Médecins surbookés, urgences congestionnées… Le pharmacien apparait aujourd’hui comme un interlocuteur facilement accessible pour les patients. Il constitue lui-même la première étape du parcours de soins et voit son champ de compétences s’élargir peu à peu en réponse à la demande croissante.
De son côté, la transition numérique bat son plein et est susceptible de modifier durablement le paysage actuel de l’officine.
À quoi donc, ressembleront les pharmacies du futur ?
Des robots magasiniers qui rangent les médicaments
Déjà présents dans 3.000 pharmacies en France, ces robots représentent aujourd’hui un gain de temps considérable et permettent aux pharmaciens d’être plus disponibles pour leurs patients. En effet, les grosses commandes de médicaments qui nécessitaient plusieurs heures de rangement sont déballées et rangées parfaitement maintenant grâce au robot en seulement 10 minutes !
Une aide non négligeable mais quelque peu coûteuse car il faut compter entre 70.000 et 160.000 euros pour équiper une officine avec un robot de ce type.
Le click & collect
Comme pour les robots magasiniers, ce service existe déjà dans certaines pharmacies et compte bien se démocratiser dans les prochaines années en France. Le patient pourra ainsi passer commande sur le site de son officine ou lui transmettre son ordonnance au moyen d’une application mobile et une fois la commande préparée, il pourra la récupérer à une caisse dédiée.
L’avantage en plus du gain de temps ? Le patient malade n’est pas directement en contact avec les autres patients présents dans la pharmacie et le risque de contamination diminue.
La livraison à domicile
Elle présente les mêmes avantages que le click & collect auxquels s’ajoutent le confort de ne pas avoir à se déplacer soi-même à la pharmacie. De plus, la livraison serait un des outils clés dans la lutte contre la désertification pharmaceutique et permettrait ainsi de desservir les populations rurales.
Par La Poste, en vélo et même par drone, les options sont multiples et commencent déjà à voir le jour petit à petit.
Livmed’s, par exemple, jeune start-up propose de livrer les médicaments en vélo à la manière des grandes enseignes de livraison de repas.
Les espaces de vaccination, suivis de médication et dépistages
Aujourd’hui, les activités du pharmacien ne s’arrêtent pas à la simple délivrance de médicaments. En effet, celui-ci dispose d’un large panel de compétences qu’il pourra mettre à profit de ses patients, qui parfois ne parviennent pas à obtenir de consultations rapidement.
Le pharmacien pourra vacciner non seulement contre la grippe mais également prochainement contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et bien d’autres maladies.
Il pourra pratiquer cette activité dans des espaces dédiés et même réaliser des dépistages (du VIH, de l’hépatite C, etc..) rémunérés à l’acte et remboursés. Enfin, les suivis de médication en cas de maladies chroniques comme les cancers, l’asthme, l’hypertension etc…pourront également être réalisés dans ces espaces confidentiels.
Des cabines de téléconsultation sont également attendues dans les pharmacies afin de rendre ce nouveau mode de consultation facilité, accessible à tous .
Des écrans interactifs à la place des étagères de médicaments
Les étagères débordantes de boites derrière le comptoir laisseront prochainement place à des écrans interactifs qui permettront de sélectionner directement la catégorie de médicaments souhaitée. Par exemple, le pharmacien pourra cliquer sur « fièvre » et faire apparaitre les médicaments adéquats. Par la suite, un robot connecté se chargera de rapporter le bon traitement au pharmacien.
Des bornes pour objets connectés en libre-service
Enfin, la pharmacie du futur permettra aux patients de venir avec leurs objets connectés et d’analyser, à l’aide d’une borne, leurs différents paramètres vitaux (pression artérielle, fréquence cardiaque, rythme du sommeil…). Cela permettra d’avoir un meilleur suivi des traitements sur la durée et d’enrichir le dossier du patient destiné au médecin.
En bref, la pharmacie du futur révolutionnera en tout point la prise en charge du patient. Les progrès technologiques apporteront de nouveaux moyens en matière d’accessibilité aux médicaments et de sécurité de leur délivrance. Le champ des compétences du pharmacien s’élargira également ce qui à terme permettra de renforcer la collaboration médecin-pharmacien.
Inspiré de l’article « À quoi ressembleront les pharmacies du futur ? » par Capital, rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Grâce à la technologie, le domaine de la santé évolue dans le suivi et le traitement des maladies. Depuis quelques années, des géants du Net comme Apple, Amazon, Google… s’intéressent de plus en plus au domaine de la santé. Ces entreprises souhaitent y investir pour participer à la révolution e-santé et ainsi contribuer à moderniser ce secteur. Apple notamment fait preuve de beaucoup d’innovation avec ses logiciels pour servir la recherche ou ses applications de santé.
Des logiciels Apple au service des études et de la recherche médicales :
Aujourd’hui, Apple s’est engagé à soutenir les chercheurs et les médecins en mettant à leur disposition deux logiciels destinés à créer des apps et gérer la santé au quotidien.
ResearchKit est un véritable canevas logiciel open source. Il a été conçu pour aider à comprendre une maladie et ainsi faciliter la mise en place de traitements en permettant de créer des applications destinées à réaliser des études sur les maladies et de faciliter le recrutement des participants (grâce au grand nombre d’utilisateurs d’Iphone). Aujourd’hui, participer à une étude médicale est très simple avec Apple. Il suffit de s’inscrire à une étude, puis les capteurs avancés des Iphones recueillent des données de manière autonome, fiable et continue. Depuis son lancement, les apps développées avec ResearchKit ont permis aux établissements de santé de recruter un nombre inédit de participants pour leurs études ce qui facilite l’avancée des
connaissances dans le domaine de la recherche.
En termes d’exemples d’applications santé créée avec ResearchKit, on peut citer :
L’application mPower
Cette application a permis de réaliser une étude sur la maladie Parkinson et de recruter plus de 10 000 participants. L’objectif de cette étude était de permettre
aux chercheurs de mieux comprendre la maladie de Parkinson et notamment les
effets positifs ou négatifs de facteurs tels que le sommeil, l’activité physique ou l’état
psychologique du patient sur la maladie. Le recueil de données s’est effectué
au moyen du gyroscope et d’autres fonctionnalités de l’Iphone pour évaluer la
dextérité, l’équilibre, l’allure et la mémoire des participant.
L’application Autism & beyond
Cette application est destinée à faciliter le diagnostic de l’autisme et ainsi permettre une prise en charge précoce des problèmes de développement chez les enfants. L’application utilise la caméra HD avant de l’Iphone ainsi que des algorithmes de reconnaissance faciale innovants pour analyser les réactions émotionnelles des enfants face à des vidéos ( dès l’âge de 18 mois) Cela permet de réaliser des tests sans que les enfants aient à se déplacer pour voir un spécialiste et facilite le diagnostic et la prise en charge précoce des enfants autistes.
L’application EpiWatch
Cette application permet aux épileptiques de suivre leurs crises en temps réel et aux chercheurs d’étudier la corrélation entre l’historique des crises et les traitements médicamenteux. Concrètement, lorsque les patients sentent qu’une crise va arriver, ils doivent lancer l’application depuis leur Apple Watch. Cela déclenche l’accéléromètre et le cardiofréquencemètre et une alerte est envoyée à un proche ou à un médecin désigné.
D’autres applications sont également proposées par Apple comme Concussion Tracker qui permet un suivi des patients pendant six semaines après un choc à la tête ; Mole Mapper, destiné à photographier et suivre l’évolution des grains de beauté ; PPD ATC qui a pour objectif de soutenir la recherche sur le lien entre prédisposition génétique et dépression post-partum ; Sleephealth qui étudie le lien entre le sommeil et les maladies comme le diabète, les troubles cardiaques, l’obésité ou la dépression…
Pour participer à l’une de ces études, n’hésitez pas à vous rendre sur l’App Store.
CareKit est aussi un canevas logiciel open source d’Apple, mais les apps créées à partir de celui-ci n’ont pas la même vocation que celles créées à partir de ResearchKit destinées à la recherche. En effet, les applications crées avec CareKit ont pour objectif d’aider à mieux gérer sa santé. Voici quelques exemples d’apps créées à partir de CareKit :
L’application Corrie Health
Cette application est destinée à suivre la convalescence des personnes ayant eu un accident cardiaque. Cette app est utile dans toutes les étapes post accident. Elle aide les utilisateurs à suivre leur prise de médicaments, à gérer leur activité physique… L’application peut aussi recueillir des données comme le rythme cardiaque, la tension… les médecins ayant accès à ces informations peuvent conseiller un rendez-vous avec un professionnel de santé si besoin. Ce système permet aux médecins de suivre à distance leurs patients au quotidien et ‘éviter ou prévenir une potentielle rechute.
L’application Caremap
Cette application vise à aider les familles à suivre et comprendre la maladie complexe de leur enfant et facilite le soin à domicile, tout en permettant un suivi à distance par l’hôpital. Cette application a été développée par l’hôpital pour enfant de Boston. En plus des paramètres de suivi proposés comme les habitudes de toilette, le sommeil, l’humeur et la douleur… , des mesures personnalisées peuvent être crées. Des conseils pour améliorer la vie quotidienne des enfants sont également disponibles.
L’application One Drop
Cette application permet aux diabétiques de mieux suivre leur glycémie. Sur l’application, les patients peuvent recenser leurs sensations à propos de leur maladie comme la douleur, la faim… et les partager afin qu’ils soient suivis par leurs proches et leur médecin. Sur One Drop. Les patients peuvent appréhender plus facilement leur diabète car ils sont constamment suivis dans toutes les étapes de leur maladie.
Toutes ces applications permettent de récolter et suivre des informations personnelles sur la santé de leurs utilisateurs, mais Apple garantit leur sécurité et leur confidentialité.
Les autres innovations d’Apple au service de la santé
La marque Apple ne compte pas s’arrêter là en terme d’innovations dans le domaine de la santé et travaille déjà sur plusieurs autres projets, comme par exemle :
– La création d’un carnet de santé en ligne afin que les utilisateurs aient accès à leurs informations personnelles directement sur leur téléphone. Ces données pourront être partagées directement depuis l’application santé avec des professionnels de santé afin qu’ils aient accès les antécédents médicaux des patients. Les médecins pourront ainsi, grâce à cette option, voir les traitements déjà administrés au patient. Les données pourront aussi être partagées avec des proches pour qu’ils puissent réaliser un suivi lorsque cela s’avère utile ou nécessaire. Avec ce carnet de santé, Apple cherche à faciliter l’accès aux données de santé. Ce projet ressemble au projet Mon Espace Santé proposé par le gouvernement français.
– En plus de pouvoir bientôt stocker ses données de santé sur son Iphone, la marque Apple veut commencer à intégrer des dispositifs pour les usagers afin de leurs permettre de surveiller leur santé. La sortie prochaine de L’Apple Watch 4 va changer beaucoup de choses pour les usagers car cette dernière va être équipée d’un capteur électrocardiographe (pour mesurer le rythme cardiaque) capable de prévenir les secours si le rythme cardiaque d’un utilisateur est trop faible ou trop rapide. Malgré le risque de fausses alertes, l’Apple Watch pourrait à terme permettre de sauver la vie de personnes ayant réellement des problèmes cardiaques.
Le géant Apple commence seulement à se développer dans le domaine de la santé et ces exemples ne représentent qu’un début d’innovation. On peut facilement imaginer qu’à l’avenir, d’autres dispositifs seront intégrés à des objets Apple ce qui leur donnera une place stratégique dans le domaine de la santé.
Article rédigé par Tristan Desbois, stagiaire.
Nous entendons souvent parler du nutriscore, indicateur de qualité nutritionnel sur un produit. Mais qu’en est-il du cyberscore ? À quoi sert-il ?
Suite à une proposition de loi validée par le Sénat le 24 février 2022, les grandes plateformes numériques destinées au grand publique auront désormais l’obligation à compter du 1er octobre 2023 d’informer les internautes du niveau de sécurité de leur site ou service ainsi que de la sécurisation et localisation des données qu’ils hébergent par eux-mêmes ou leurs prestataires.
À la manière du « nutriscore », ces plateformes devront afficher un visuel « cyberscore » officiel ou une note signalant le niveau de sécurisation des données.
Pourquoi instaurer un « cyberscore » ?
Aujourd’hui, toutes les plateformes numériques incluent déjà les informations sur la sécurité dans leurs conditions générales d’utilisation en ligne cependant ces dernières sont souvent exprimées dans un vocabulaire jugé « trop technique » par les utilisateurs lambda. Ainsi, un cyberscore sera instauré pour plus de transparence vis-à-vis des utilisateurs et pour augmenter le niveau général de sécurité appliqué aux plateformes les plus utilisées par le grand public. Il serait ainsi un label fiable garant de la sécurité d’un service et compréhensible par tous.
Quelles sont les plateformes concernées ?
D’après l’article 111-7 du Code de la Consommation, les plateformes concernées par la loi du « cyberscore » seront surtout les réseaux sociaux, les moteurs de recherches ainsi que les plateformes de ventes en ligne.
Ainsi, nous pouvons citer les fournisseurs de services de communication au public en ligne (hébergeurs et éditeurs de services de communication au public en ligne) les services de visio-conférences (Zoom, Meet, Teams, etc…) ou encore les services de messagerie (WhatsApp, Messenger.)
Qui réalisera l’évaluation pour établir un cyberscore ?
Ce ne sera pas du rôle des plateformes d’effectuer une auto-évaluation mais bien celui d’un prestataire d’audit externe qualifié par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information).
Un arrêté devrait bientôt préciser les critères pris en compte par l’ANSSI pour établir un diagnostic de sécurité.
Quelles conséquences en cas de manquement ?
Si les plateformes concernées ne se mettent pas en conformité avec la loi du « cyberscore », elles s’exposeront à une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale.
Pour en savoir plus sur la cybersécurité, nous vous invitons à consulter notre article sur les cyberattaques dans le domaine médical.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Au 21ème siècle, plus que jamais, la santé mentale est une priorité de santé publique au même titre que la santé physique. L’OMS rappelle que la santé mentale représente un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’émergence de nouvelles technologies numériques au service de la santé constitue aujourd’hui une des stratégies privilégiées afin de démocratiser l’accès au bien être mental et à la prévention. En effet, le traitement médicamenteux n’est pas une finalité en soi. La santé mentale des patients peut aussi se voir améliorée par des pratiques non médicamenteuses ainsi que par la pratique d’activités et par la création de liens sociaux.
66% des français pensent que les outils digitaux permettront d’améliorer le parcours de soin.
Le numérique peut jouer un rôle dans la santé mentale. Il n’a pas pour but de se substituer à un psychologue ou un à un autre professionnel de santé, mais il peut s’avérer très complémentaire aux approches classiques.
Quels sont les outils numériques disponibles pour soutenir la santé mentale et comment en tirer le meilleur ?
- Les applications de santé et de bien être pour les patients qui permettent d’améliorer l’hygiène de vie et de diminuer l’anxiété par des activités telles que de la méditation, des exercices de respiration, des jeux pour « se défouler », etc…
Exemples :
« PetitBamBou » pour la médidation ;
« Respirelax + » pour les exercices de respiration ;
« Fidger » pour se défouler en « triturant, tapotant, faisant tourner » des objets du quotidiens ;
« Moodflow » pour « tracker » ses pensées;
«Happify» pour gagner en sérénité et évacuer les pensées négatives à l’aide d’exercices.
- Les consultations et aides à distance. Aux très connues applications de téléconsultation Doctolib et Qare s’ajoute Mindler, une application qui propose des rendez-vous avec des psychologues y compris les soirs et les weekends. Prix : 45 euros pour une consultation.
- Les blogs, réseaux sociaux et forums pour s’entraider et trouver du soutien en cas de détresse ou échanger entre personnes atteintes d’une pathologie pour rompre l’isolement.
- L’intelligence artificielle (ex : algorithmes capables de détecter de manière précoce certaines maladies mentales), les jeux vidéo éducatifs.
- Les formations en santé : MOOC, e-learning etc…
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il est essentiel de préserver son équilibre psychique et de garder un certain recul sur toutes les ressources disponibles sur internet. Certains comportements peuvent devenir excessifs, entrainant une perte de motivation, un isolement mettant en péril notre santé mentale. Il est important, notamment de :
1) Se protéger des fausses informations
Attention aux fake news et aux profils « parfaits » diffusés sur les réseaux sociaux. Certains remèdes miracles peuvent s’avérer totalement inefficaces voire nocifs pour la santé et peuvent inutilement augmenter notre anxiété.
C’est pourquoi, il faut toujours penser à vérifier les informations et leurs sources.
2) Se questionner avant de télécharger une application
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organisme évaluant la qualité scientifique ni de label certifiant une application. Le développeur n’a aucune obligation de démontrer son efficacité ou sa fiabilité. C’est donc à l’utilisateur de se poser les bonnes questions avant de télécharger une application de santé mentale.
3) Garder la confidentialité
Les données de santé doivent rester privées. Il est toujours nécessaire de vérifier la politique de confidentialité d’une application afin de ne pas s’exposer à des risques.
Stratégie d’accélération Santé Numérique
Lancée par le gouvernement, la stratégie d’accélération « Santé numérique » a pour but de favoriser l’émergence en France, de solutions innovantes en santé numérique et d’en faire ainsi un véritable leader mondial dans le domaine.
Dans le cadre de cette stratégie, est né le premier collectif français dédié aux solutions numériques en santé mentale, MentalTech.
Il a été créé en mars 2022 par 7 membres fondateurs : Qare, hypnoVR, Kwit, MinDay, PetitBamBou, ResilEyes Therapeutics et Tricky. Acteurs privés ou publics, tous sont rassemblés afin de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique.
MentalTech s’engage sur 3 axes :
- Le décloisonnement du débat public : instaurer un dialogue fluide entre toutes les structures du secteur afin de placer la santé mentale au cœur des préoccupations du prochain quinquennat.
- La démocratisation des usages des solutions digitales et l’accélération de leur développement. Pour ce faire, MentalTech souhaite prendre part à la diffusion des informations et des bonnes pratiques auprès de tous.
- L’augmentation de la contribution économique dans le secteur : Produire des solutions aptes à moderniser et optimiser le système de soin.
Le potentiel du numérique dans le domaine de la santé mentale est bien réel et représente aujourd’hui un grand intérêt pour les chercheurs. Alors qu’il ne se substituera jamais au suivi par un psychiatre, il apporte néanmoins des ressources et des aides non négligeables pour la compréhension, la prévention et la détection précoce des maladies mentales. Toutefois, il est important de rester vigilant et de vérifier la provenance des données disponibles au grand public.
Article rédigé par Julia Malodobry, Stagiaire en Communication.
Le monde d’internet est toujours en perpétuelle évolution mais, depuis quelques années, un sujet ne cesse d’animer la controverse, il s’agit du métaverse. Le métaverse est devenu tellement populaire qu’il intéresse aujourd’hui des figures majeures du développement d’internet comme les GAFAM. Mais le métaverse reste encore un concept flou pour beaucoup d’internautes, nous vous proposons donc ici de revenir sur ce qu’est le métaverse, ce que l’on peut y faire et à quoi il pourrait être utile dans le domaine de la santé.
Le métaverse
Le métaverse est un monde virtuel. Le terme est utilisé pour désigner le futur d’internet dans lequel le métaverse serait un réseau de mondes 3D connectés entre eux (possibilité de passer d’un monde à l’autre en restant sur le même réseau) et perpétuels, ce qui signifie que les mondes restent toujours en place (pas de temps de chargement). Pour accéder au métaverse et permettre l’immersion des utilisateurs, il leur faudra utiliser un casque de réalité virtuelle. Dans le métaverse, les mondes pourront être totalement modifiables par les utilisateurs connectés. Ces derniers pourront interagir entre eux. Le métaverse permettra avec le temps de créer une infinité de mondes. Les internautes pourront y vivre une vie virtuelle. Cela signifie que dans le métaverse les utilisateurs pourront assister à un spectacle ou une exposition, se donner rendez-vous dans un parc ou à la bibliothèque, consulter un spécialiste de santé, voyager à travers le monde ou encore pratiquer un métier comme plaider lorsque l’on est avocat ou conseiller un médicament au comptoir de sa pharmacie voire même dispenser un cour à ses élèves…
Aujourd’hui, les jeux vidéos sont considérés comme les prémices du métaverse, mais ceux-ci diffèrent de ce que le métaverse sera réellement dans le futur.
Le métaverse, où en est-t’on aujourd’hui ?
À ce stade, les premières versions du métaverse permettent d’effectuer seulement des actions basiques. Par exemple, Facebook a créé un métaverse appelé Meta Horizon World, qui ne contient qu’un seul monde utilisé comme une salle de réunion virtuelle. Autre exemple, Minecraft est décrit comme un métaverse car ce jeu vidéo propose une infinité de mondes totalement modifiables par les joueurs. Ces 2 exemples ne représentent pas un métaverse abouti car l’un permet uniquement d’interagir avec d’autres usagers alors que l’autre permet seulement de modifier le monde. À terme, le métaverse abouti devra permettre de réunir ces 2 aspects. Une fois qu’ils seront combinés, l’univers créé pourra vraiment ressembler au monde réel et les utilisateurs pourront expérimenter de vivre une vie virtuelle.
Le métaverse au service de la santé :
Le métaverse, en plus de permettre aux utilisateurs d’avoir une vie virtuelle dans un monde infini, devrait aussi pouvoir être un terrain d’expérimentation dans le domaine médical.
À titre d’exemple déjà initiés, nous pouvons citer la Metaverse Doctor Association (MDA) qui regroupe plusieurs médecins répartis en Corée du Sud et qui proposent des consultations en ligne aux patients afin de leur faciliter leur parcours. Dans ce cadre, l’association a collaboré avec l’entreprise Solve.Care, une entreprise de blockchain* afin d’utiliser leur nouveau portail de création de réseau Care.Labs pour héberger le réseau de la Métaclinique.
Autre expérimentation dans le domaine médical, certains centres de formation propose aux étudiants en médecine de faire des simulations d’opérations grâce à des représentations 3D dans le métaverse.
À terme, le métaverse devrait changer totalement la face d’internet ainsi que les rapports sociaux entre humains. C’est sur ce dernier point que les débats sur le métaverse sont les plus virulents. En effet, le risque est que les utilisateurs puissent se tourner vers une vie presque totalement virtuelle, au détriment de leur vie réelle. Les mauvaises rencontres sont également un risque tangible.
* Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations, prenant la forme d’une base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organe centrale. Elle a l’avantage d’être rapide et sécurisée (www.economie.gouv.fr).
Article rédigé par Tristan Desbois , Stagiaire .